Familles Archives Privées de la famille Bréart de Boisanger - Lettres retranscrites par Yves de Boisanger:

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Sommaire:


Archives Privées de la famille Bréart de Boisanger


Classement partiel des Archives Boisanger, fait par Loïc de Courville, moine de Solesmes, en mai 2003 à l'initiative de Yves de Boisanger. - Numérisation partielle par Jacques Le Marois

Chapitre
1ère génération : Guy Bréart, sr de Boisanger
- Arrêt de la sénéchaussée d'Hennebont ordonnant la licitation des biens de Laurence Vally, veuve d'Alain Gréai. Procès-verbal d'adjudication. 3 avril 1659. Opposition de Guy Bréart sr de Boisanger comme créancier de la défunte. [boi0295]

Chapitre

2e génération : Jean-Baptiste Bréart, sr de Boisanger
- Acte notarié portant l'achat par Jean Bréart de B. d'une maison, rue Neuve d'Hennebont, vendue par n.h. Jacques Le Venier, sr de Bréhégaire, au nom de son fils Louis, mineur, pour le prix de 4400 livres. 27 juin 1653. [boi0002]
- Commission du duc de Chaulnes, gouverneur de Bretagne, pour percevoir les droits de l'amirauté au Port-Louis, etc. 1660.
- Arrêt de la sénéchaussée d'Hennebont ordonnant la licitation des biens provenant de la succession bénéficiaire de François Le Drapier. Procès-verbal d'adjudication et accord entre Jean Bréart et Guillaume Drapier, adjudicataires pour la répartition desdits biens. 16 octobre 1667-2 octobre 1668.
- Acte notarié portant la vente de maisons et terres situées au village de Groach-Carnoët. 13 août 1664. (d'après le sommaire écrit au dos de l'acte, l'acquéreur, Yves Bourne, a revendu ces biens à Jean Bréart de Boisanger le 19 mai 1670)

Louise Dondel, femme de Jean Bréart de Boisanger
- Acte notarié par lequel Louise Dondel, femme de Jean Bréart, achète à Robert Clérisseau, dit La Verdure, une rente de 2 minots de froment et 105 sols, assise sur la tenue de François Le Quellenec, au village de Kerbaouet en Plouhinec. 9 mars 1671.
- Succession de Louise Dondel. Inventaire après décès des biens meubles de Louise Dondel, femme de Jean Bréart de B. 1675. [boi0017] - Arrêt de la sénéchaussée d'Hennebont, condamnant Charles Bréart, héritier bénéficiaire de Louise Dondel, à payer à Christophe Le Resto 457 £. 10 s. 12 septembre 1675. [boi0013]

Chapitre

3e génération : Charles 1er Bréart de Boisanger (+ 1704)
-Assainissement financier, Arrêt du siège royal d'Hennebont, condamnant Roland Le Bœuf et Jeanne Lepage, sa femme, à acquitter envers Charles Bréart de Boisanger une dette de 156 livres, 10 sols. 16 janvier 1676. f Arrêt de la sénéchaussée d'Hennebont, condamnant François Le Huézec et sa femme à acquitter envers Charles Bréart de Boisanger une dette de 120 livres. 23 janvier 1676.
- Arrêt de la sénéchaussée d'Hennebont, condamnant Charles Bréart de Boisanger, en son nom, comme tuteur de ses frères et sœurs, et comme curateur de son père paralytique, à payer à dame Julienne Grignon, veuve de messire Guy de Lopriac, 5821 livres encore dues pour des rentes de froment et de seigle touchées pour le compte de ladite Grignon dans les paroisses de Nostang, Plouhinec, Riantec, etc. 10 décembre 1676.
- Vente de la charge de sénéchal d'Hennebont par Paul-René du Vergier, sr du Poul, héritier de Mathurin du Vergier, sr du Meneguez, à Charles Bréart de Boisanger. 20 décembre 1697. f Requête au Parlement pour recouvrer les pièces du procès Philippe Letrèmie ( ?), huissier à Carhaix, et René-Paul du Vergier, sieur du Poul, contre Bréart de Boisanger. 1701.
- Moulin de Lescouët. Arrêt du Parlement de Bretagne, 1694.
- Contrat de vente de la charge de sénéchal d'Hennebont par Paul-René du Vergier, sieur du Poul, héritier de Mathurin du V., sr du Ménéguez, à Charles (II) Bréart de Boisanger, assisté de son père Charles (1er). 20 décembre 1697. Procès contre les du Vergier. Une pièce. 1699.
- Dame Claude Manteau, veuve de Joseph Garraud, vivant sieur de Penher, s'oblige à verser à Charles Bréart, sr de Boisanger, son beau-frère, une rente annuelle de 550 livres jusqu'à ce qu'elle ait remboursé sa dette de 9900 livres. 27 décembre 1694. [boi0821]
- Dame Claude Mariteau, veuve de Joseph Garraud, vend diverses tenues et rentes à Charles Bréart, sr de Boisanger, et le subroge dans ses droits à la moitié des acquêts de feu son mari, le tout montant à 18400 livres, somme destinée à éteindre sa dette de 14743 livres envers ledit Boisanger et d'autres dettes envers des tiers. 6 mai 1700. [boi0825]
- Bail de domaines congéables en Lothéa. 1678 (avec contrats annexés, de 1637 et 1679). Autre bail, concernant Vieux-Château, en Lothéa. 1695 (avec des contrats annexés, de 1617 et 1674).
- Acte notarié par lequel Claude Kerviche ( ?), femme de Jean Delamère, vend à Charles Bréart, sieur de Boisanger, une pièce de terre appelée tal Croix Ermane, près du village de Locmalo, paroisse de Riantec. 13 novembre 1688.
- Constitution d'une rente de 444 livres, 8 sols, 10 deniers (pour 8000 livres de principal), au profit des carmélites de Vannes, par Charles Bréart de Boisanger et consorts. 22 octobre 1693. f Avec la quittance qui éteint la rente, du 30 août 1720.
Arrêt du Parlement de Bretagne au sujet du moulin de Lescouët. 1694.
- Contrat d'acquisition et acte de prise de possession des 2 tenues de Kermésé, vendues par Jacques de Sénailhac, sgr. de la Vitrolle, et sa femme Renée de Coëtnours à Charles Bréart, sr de Boisanger. 21 mars 1699. Novembre 1699.
- Constitution d'une rente annuelle de 225 livres par Charles Bréart, sr de Boisanger, et sa femme Catherine Mariteau, en faveur de Pierre de Combles, sr de Naives. 16 mars 1700. — Autre constitution de rente (125 livres par an) en faveur de Barthélémy Touzé, sr de Penverne. Même date.
- Arrêt de la sénéchaussée de Quimperlé, rendu en faveur de Charles Bréart, sr de Boisanger, acheteur de diverses tenues situées en Moélan, contre Messire Guillaume Dondel, sgr. de Pendreff, au sujet de l'estimation et acquittement des lods et ventes dus pour la vente desdites tenues. 23 avril 1700.
- Arrêt de la sénéchaussée d'Hennebont prenant acte de l'opposition de Michel Le Lée et consorts à l'appropriement de diverses tenues situées dans les paroisses de Ploerdut, Lignol, Langoélan et Séglien, achetées le 6 mai 1700 à dame Claude Mariteau, veuve de Joseph Garraud, par Charles Bréart, sr de Boisanger. 13 janvier 1701. [boi0864]
- Constitution d'une rente de 1050 livres, 11 sols, un denier, par Charles Bréart, père et fils, en faveur de Gilles Huchet, sgr. de Langouët, pour un capital de 19000 livres destiné, pour 13200 livres, à acquitter en partie le prix d'achat de la charge de sénéchal d'Hennebont, et pour 5800 livres, à rembourser le principal dû à René de Lopriac, sgr. de Coëmadeuc. 1er mars 1700.
- Arrêt de la sénéchaussée d'Hennebont, constituant Charles Bréart, sr de Boisanger, créancier par préférence dans la succession de deffunte Catherine Le Venier, contre Hyerosme Le Venier sieur de Saint-Simon lieutenant de dragons à au régiment de Bretagne, héritier de Catherine Le Venier 5 octobre 1701. [boi0847]
- Aveu rendu par Guillaume Le Bail à Charles Bréart, sr de Boisanger, et Catherine Manteau, sa femme, pour la tenue dite « la terre Bacquer », au bourg de Lescouët. 22 octobre 1702.
- Succession de Charles 1er Bréart de Boisanger. 'une rente de 250 livres assise sur tous les biens laissés par Charles Bréart, vivant sr de Boisanger, au profit d'Antoine de Mauduit, sr du Plessis, pour un capital de 5000 livres. 24 février 1714. - Deux quittances, signées Claude Mariteau, données à M. du Plessis-Bocozel (son mari ?), « en l'acquit de la succession de feu M. et Mme de Boisanger» 1718-1719.
- Partage entre Madame de Bocozel, l'abbé de Boisanger et les héritiers bénéficiaires de feu Charles II Bréart de Boisanger, de biens restés indivis provenant de la succession de Charles 1er Bréart de Boisanger et de sa femme Catherine Mariteau. 6 mars 1752. [boi0797]

- compagnie des indes; registre de correspondance de Mr de Boisanger 1703 (cf Marie Menart,
Transcription de la copie des correspondances entre le directeur de Lorient, Charles Bréart de Boisanger, et les directeurs généraux de la Compagnie Royale des Indes Orientales: de la mi-janvier au 9 novembre 1703, 2002 mémoire Master 1 Université de Bretagne Sud)

Catherine Mariteau, femme de Charles Bréart de B.
- Ferme des devoirs. 1707. Succession : « mémoire des meubles vendus au manoir noble de Québlen». 1715.
- Lettres d'appel obtenues dans le procès de Catherine Mariteau contre Jacques Chevaz l'aîné. 11 mars 1713. [boi0147]
Succession de Catherine Mariteau. If « Mémoire des meubles vendus au manoir noble de Quesblin après le décès de feue dame Catherine Mariteau, dame de Boisanger, du 18 février 1715 » [boi0104] - Aveu rendu au roi par les héritiers de Catherine Mariteau. 26 août 1715. [boi0118]

Claude Mariteau
- Contrat passé entre les époux Joseph Garraud et Claude Mariteau. 2 avril (?) 1679. [boi0190]
- procès entre Claude Mariteau veuve de Joseph Garraud sr de Penhaire sénéchal de la de la principauté du Gueméné et Renée Gillart veuve de Thomas Bazyr(?) sr de Penpont avocat 24.12.1694 [boi0194].
- Arrêt du Parlement de Bretagne, déboutant dame Claude Mariteau, veuve et donataire de feu maître Joseph Garraud, de l'appel porté par elle contre l'arrêt de la juridiction de Ploërmel, du 2 décembre 1697, au profit de Pierre Garraud, frère et héritier des immeubles du défunt. 10 juin 1698. [boi0198]
- procedure entre Claude Mariteau veuve de Joseph Garraud et Henri Bidera? de la Chasse sieur de Estiat? doyen de l'église collégiale de Notre Dame de la Fausse(?) du Guemené etc, à Quimperlé 20.12.1698 [boi0214]
- Exécutoire de la chancellerie de Bretagne ordonnant de contraindre Claude Mariteau, veuve Garraud, à payer 940 livres, 9 sols à dlle Jeanne de Saint-Noays, dame de la Bourdonnais, en exécution d'une sentence du Parlement de Bretagne du 15 juillet 1697. 16 janvier 1700. [boi0141]
Pièces du procès de dame Claude Narcisse Denizo contre dame Claude Mariteau, veuve de Joseph Garraud. 1737. 1740. [boi0264]

Louise Mariteau
- Aveu de tenue congéable fourni à Louise Mariteau pour les tenues du Mestre et de Kernévez en Ploerdut. 9 février 1718. [boi0131]

Françoise Mariteau
- Dame Françoise Mariteau. Description des domaines congéables du Mestre et de Kernévez, en Ploerdut. 1740. [boi0251]

Joseph Garraud, sieur de Penher (ou Penhaire), mari de Claude Mariteau
- Acte notarié par lequel Jean Garraud, sieur du Verger, vend à Joseph Garraud, sr de Penher, un verger et une pièce de terre situés en Locmalo. 12 juillet 1675. [boi0150]
- Acte notarié par lequel Louis Mariteau, sr de Roscataye, vend à Joseph Garraud, sr de Penher, le Padel Kerhoel, le parc de Manné Guen,un petit chemin et le parc guen, en Locmalo. 24 juin 1676. [boi0154]
- Arrêt du Parlement de Bretagne mettant au néant l'appel interjeté par Antoine du Chef du Bois et Gilles Rondel contre la sentence du 7 octobre 1680, rendue en la juridiction de Guerméno et Baud, qui confirmait Joseph Garraud, sieur de Penher, dans l'appropriement de ce qu'il avait acquis de Mathurine du Bois le 9 mars 1660 ( ?). 30 mai (mars ?) 1681. [boi0161]
- Arrêt du 7 juillet 1691 (procès de François-Claude de Gourvinec contre Joseph Garraud). [boi0174]

Chapitre IV
4e génération : Charles II Bréart de Boisanger (1676-1740)
- Contrat de mariage de Charles II Bréart avec Françoise Le Baron de Boisjaffray. 19 octobre 1699. [boi0786]
- Office de sénéchal d'Hennebont. Quittances de gages pour l'office de sénéchal d'Hennebont. 1717. 1732.
- Sentence de la sénéchaussée d'Hennebont, condamnant les héritiers bénéficiaires de Missire Jean Le Louezec, vivant recteur de Riantec, au paiement de 659 livres encore dues aux Bréart de Boisanger. 2 juillet 1706.
- Arrêt du présidial de Vannes, condamnant dame Catherine Mariteau et son fils Charles Bréart de Boisanger à payer la rente due à eyr Jean-B. Charpentier, sr de Gourhel, et sa femme Marie-Josèphe Tousé. 16 juillet 1708.
- Contrat de constitution d'une rente de 500 livres au profit de Messire Joseph Le Boudoul, sgr. du Baudory, pour 9000 livres de principal versées en une seule fois aux sieurs Dondel, représentant dame Catherine Mariteau et son fils Charles (II) Bréart, sieur de Boisanger. 25 août 1708.
- Procès de Charles Bréart contre Pierre Dondel - Lettres d'appel au Parlement de Bretagne. 16 juillet 1710. [boi0794]
- Contrat de constitution d'une rente de 700 livres au profit de Pierre Briant, fils de Jean Briant de Channorgar et de Marie-Anne Le Flo, défunts, pour un capital de 14000 livres versé à dame Catherine Mariteau, faisant pour elle et ses enfants, et à Charles (II) Bréart de Boisanger. 24 février 1714.
- Procès de Charles (II) B. de Boisanger contre son frère Pierre-Louis, sieur de Québlen. ^ Arrêt du Parlement de Bretagne condamnant Pierre-Louis Bréart de Québlen à rembourser les avances faites à Charles Archambaut, marchand. 20 juillet 1715.
- Pièces diverses du procès de Françoise Gouesbier, veuve de Louis Denizo, faisant pour les enfants dudit Denizo, contre Charles Bréart, Thérèse Garraud, Samuel de Feigna. 9 juillet 1725 1726. 1727. 1729. f Exécutoire de la Chancellerie de Bretagne ordonnant de contraindre dame Françoise Gouesbier, veuve de Louis Denizo, à payer 281 livres qu'elle doit aux héritiers de Charles (1er) B. de Boisanger. 13 mai 1732.
- Arrêt de la chambre des requêtes du parlement de Bretagne, confirmant en appel la sentence rendue le 9 juillet 1725, contre Dlle Françoise Goesbier, veuve de n.h. Louis Denizo, en faveur de dame Thérèse Garraud veuve de Jérôme Joseph Le Corre sr de Roscouët, vivant sénéchal de Guémené, de Samuel de Feigna, sr de Querenforest, et de Charles Bréart, eyr., sr du Boisanger, sénéchal d'Hennebont. 20 août 1727. 2 cahiers de parchemin cousus ensemble.
- Pièces du procès de Thérèse Garraud et Pierre du Feigna contre Charles II Bréart de Boisanger, ses enfants, etc. 1737. 1739. 1740. 1741. 1753.
- Succession de Charles II Bréart, sieur de Boisanger. Pièces diverses. 1740. 1741. 1747. 1750. 1753. [boi0757]
- Succession de Charles II Bréart, sieur de Boisanger. sénéchal de la sénéchaussée d'Hennebont, faisant droit aux créanciers opposants à la succession bénéficiaire de Charles Bréart de Boisanger. (Parmi les créanciers figurent : Louis Jean François de Langle, seigneur de Beaumanoir, président à mortier au Parlement de Bretagne (pour 7805 livres), Maître Pierre Augustin Audoyn, sr de Lestinois, lieutenant de la sénéchaussée d'Hennebont et administrateur de l'hôpital S. Louis d'Hennebont, Jacques Bausse, sr de Coscodu, Pierre Moulin, receveur des fouages, etc.). 26 novembre 1744. Cinq cahiers de parchemin cousus ensemble. (acte:boi3001-boi3170) [R18881])
Bertrand-Augustin Bréart de Quélimar(t)
- Commission des directeurs généraux de la Compagnie des Indes Orientales, nommant Augustin Bréart lieutenant en second sur le Maurepas. 30 décembre 1700. f Commission de capitaine en second sur le Pondichéry, armé par la Compagnie des Indes Orientales. 14 mars 1703. f Supplique adressée à Pontchartrain et réponse de celui-ci, du 27 mai 1705 ( ?), annonçant une place de lieutenant de frégate. ^[ Brevet de lieutenant de frégate légère. 1er novembre 1705. % Permission du Roi, donnée au « sieur Boisanger (sic), lieutenant de frégate et enseigne de la compagnie de ... ou département du Port-Louis, de servir sur le vaisseau le baron de la Sauche, armé pour le service du Roy d'Espagne. » 16 février 1715. (Concerne Bertrand-Augustin Bréart de Quélimar ?) ^ Lettres royaux, faisant [Augustin] Bréart chevalier de Saint-Louis. 28 juin 1718.

Jacques Bréart (1682-1767)
- 2 attestations de l'archevêque de Paris, pour la tonsure de Jacques Bréart, fils de Charles B. et de Catherine Mariteau. 24 décembre 1702.

Claude Bréart, mariée à René Gouicquet du Plessis-Bocozel
- Vente de la charge de chambellan de quartier de S.A.R. Monsieur, par ... Gouicquet du Plessis-Bocozel à Messire Anastase Bonnier, sgr. de la Mottaye. 26 mars 1698.
- Contrat de mariage entre Claude Bréart & René Gouicquet du Plessis-Bocozel. 29.11.1699. [boi0744]
- Procédures. 1735. 1739. 1740. 1770.
- Arrêt du Parlement de Bretagne, déboutant dame Claude Bréart de ses prétentions à la coseigneurie de la tenue dite Bretin. 15 avril 1750. 4 cahiers de parchemin cousus ensemble.

Chapitre V

5e génération : Paul-Clément Bréart de Boisanger (1714-1796)
- Lettres du chevalier Fouquet de Belle-Isle (à Paul Bréart de Boisanger, probablement). 1727 à 1740. H Copie sur papier des lettres d'érection de la seigneurie de Belle-Isle en marquisat. 1592.
- Contrat de mariage de Paul Bréart de Boisanger et d'Ursule Le Roy des Marais. 22 décembre 1750. [boi1240]
- Attestation de foi et hommage rendus par Paul Bréart, sieur de Boisanger, pour les moulins du Port-Louis, etc. Chambre des comptes de Nantes. 12 décembre 1752.
- Aveu fourni par François Kerloch et consorts à Paul Bréart, sieur de Boisanger, pour une rente censive et foncière assise sur sa maison de la rue Neuve à Quimper. 18 décembre 1752.f Acte de prise de possession par Paul Bréart, sieur de Boisanger, d'une maison située à Quimperlé, rue aux Gorets, et de la métairie de Poulprat. 14 juillet 1777.
-Arrêt de la sénéchaussée de Quimperlé, rendu dans le procès entre Paul Bréart, sieur de Boisanger, et Corentin Garnier et consorts. 3 juin 1768.
- Actes notariés, etc. 1773. 1774. 1775. 1788.
- Arrêt du siège royal de Quimperlé à propos d'une rente foncière assise sur le manoir de Pont en Grol. 5 septembre 1767.
- Procès de Paul Bréart de Boisanger contre Kerguelen, Le Goazre. Contre Jorbet, en retrait lignager. Fin XVIIIe.
- Pièces de diverses procédures concernant Paul-Clément Bréart, sieur de Boisanger. 1754. 1759. 1774. 1784. 1789.
- Arrêt du conseil du Roi confirmant Paul Bréart, sieur de Boisanger, dans son droit de passage prohibitif sur la rivière du Scorff (sic), au lieu de Kernével. 21 mars 1757. f Arrêt du Conseil du Roi, corrigeant l'arrêt précédent et maintenant Paul Bréart, sieur de Boisanger, dans son droit de passage prohibitif (bac) entre la Port-Louis et Kernével. 6 mars 1772.
- Lettres de la Chambre de comptes de Nantes renvoyant au fermier du Domaine de la judidiction d'Hennebont l'aveu que doit Paul Bréart, sieur de Boisanger, pour les fours, moulins et passage du Port-Louis. 8 avril 1758. f Accord entre Paul Bréart, sieur de Boisanger, d'une part, et les époux Meunier, d'autre, pour le solde de 2044 livres dues pour la ferme des moulins de Port-Louis. 22 janvier 1782.
- Aveu fourni par Paul Bréart, sieur de Boisanger, à Jules-Hercule de Rohan, prince de Rohan-Guémené, pour divers biens situés en Locmalo, Lescouët et Séglien. 20 novembre 1761.
- Aveu fourni par Paul Bréart, sieur de Boisanger, à Jules-Hercule de Rohan, prince de Rohan-Guémené, duc de Montbazon, pour des biens situés dans les paroisses de Locmalo, Ploerdut, Séglien, Lescouët, Langoélan, Plouguernével. 1er décembre 1784.
- Minu fourni par Paul Bréart, sieur de Boisanger, au Domaine de sa Majesté à Quimperlé. 5 mai 1786.
- Comptes de MM. Billette à Quimperlé. 1786. f Sommation de M. Billette fils de payer l'équipement de 4 gardes nationaux. 28 février 1793. f Reconnaissance de dette. 1815.
- Succession de Paul-Clément Bréart de Boisanger. - Inventaire après décès et partage. 1795? [boi1204]
- Succession de Paul-Clément Bréart de Boisanger.Acte notarié par lequel Paul Bréart de Boisanger donne l'administration de ses biens à ses trois filles. 9 thermidor an IV - Extrait des registres de l'Administration du département du Finistère, portant réunion au Domaine de deux lots de la succession Bréart-Le Roy des Marais, en raison de la loi sur les émigrés. Séance du 17 fructidor an IV. 2 exemplaires, - Convention sous seing privé entre les sœurs Bréart pour réserver les droits de leur frère Pierre-Paul, émigré, sur la succession de Paul-Clément Bréart de B., leur père. 28 messidor an VIII. 3 exemplaires, - Confirmation de l'accord précédent par les époux Le Forestier. 10 floréal an XI. - Accord sous seing privé entre les époux Geslin et Pierre-Paul Bréart de Boisanger. 22 vendémiaire an XII.- Lettre de Pierre-Paul Bréart à son beau-frère Geslin, sur la convention susdite. « Monsieur, je sçais très bien que mes biens ont été vendus, etc. » Sans date. [boi0274]
- Succession de Paul-Clément Bréart de Boisanger. ^ Réunion au domaine de deux parts de l'héritage laissé par Paul-Clément Bréart de Boisanger, en vertu de la loi sur les émigrés. 2 thermidor et 17 fructidor an IV.

Ursule-Nicole Le Roy des Marais, femme de Paul Bréart de Boisanger
- Reconnaissance d'une rente de 45 livres, etc. constituée sur les tailles et destinée à être remboursée au denier 20, suivant l'édit de décembre 1764. Janvier 1769.
- Succession de Mme de Boisanger, née Le Roy des Marais, - Lettre de Madame de Boisanger née Mauduit du Plessis, du 17 mars 1827, concernant un différent avec son beau-frère Geslin. [boi1160]

Jean Le Roy des Marais
- Aveu rendu par Jean Le Roy des Marais à François du Chaffaut, sgr. de Kerescant, pour Kerdonis (fief de Ploubannalec), à la suite du partage intervenu entre Marie-Ursule Gautron et sa sœur Renée-Louise, dame du Cambout. 5 février 1730. [boi1174]
- Don mutuel au dernier conjoint survivant, entre Jean Le Roy des Marais et Ursule Gautron. 5 juillet 1723. [boi1186]
- Procédure concernant Jean Le Roy des Marais. 1733. 1736. 1737. [boi1189]
- Quittance du cellérier de Sainte-Croix de Quimperlé pour un obit de Jean Le Roy des Marais. 4 février 1732. [boi1185]
- Arrêt du siège royal de Quimperlé, ordonnant la mise aux enchères des biens de dlle Perrine Augustine Le Gouzronc, dlle de Penhoet, héritière sous bénéfice d'inventaire de défunts n.g. Jacques Legouzronc et dlle Marie Marion, sr et dlle de Queranguen, au bénéfice de leurs créanciers Jean Chevalier, fabrique et trésorier de l'église paroissile S Colomban de Quimperlé, n.h. Jean Laloub et maître Michel Briant sr du Liscoet, et Jean Laloubye, bourgeois et marchand de Quimperlé. Keranguen est adjugé à Jean Le Roy des Marais. 14 juillet 1730. 2 cahiers de parchemin cousus ensemble.
- Arrêt de la chambre des requêtes du parlement de Bretagne, ordonnant la mise en vente des biens de la veuve du Tertre du Halgouët (la maison et métairie de Restourhan est adjugée à Jean Le Roy des Marais ; maison située rue du Pavé, quatre maisons situées rue des Augustins). 20 juillet 1733. 6 cahiers de parchemin cousus ensemble.

Anne Le Roy, femme de Charles Amelot
- Succession d'Anne Le Roy, veuve de Charles Amelot inspecteur des plans et pépiniaires du Roy et auparavant veuve de Pierre Chapelle architecte à Saint-Germain en Laye - Accord du 5 décembre 1740. [boi1179]

Marie Thuillard, femme de Pierre Le Roy
- Ordre donné par les Trésoriers de France au Receveur général des finances en Bretagne de payer 25 livres, 17 sols d'intérêts à Marie Thuillard femme de Pierre Le Roy et à ses enfants. 6 septembre 1724. [boi1066]

Ursule Gautron ou Gaudron, femme de Jean Le Roy des Marais
- Transfert d'une rente de 16 livres, 13 sols, 4 deniers, due aux enfants mineurs de Jean-Claude Gaudron, vivant sieur du Cleuziou (père d'Ursule Gaudron). 15 décembre 1701. [boi1155]
- Succession d'Ursule Gautron. femme de Jean Le Roy des Marais - Inventaire après décès. 5 avril 1752, copie du contrat de mariage [boi1166]

Jean-Claude Gautron, sieur du Cleuziou
- Succession de Jean-Claude Gautron du Cleuziou.
- Procès des enfants mineurs de Jean-Claude Gautron du Cleuziou contre Le Clujar. 1698. [boi1092]
- Arrêt de la sénéchaussée de Quimperlé sur la pension des enfants mineurs de Jean-Claude Gaudron du Cleuziou. 30 janvier 1699. [boi1085]
- Pièce du 27 juillet 1701 Succession de Jean-Claude Gautron du Cleuziou.. [boi1101]

Louise Le Draoullec, femme de Julien Gautron
- Arrêt du siège royal de Quimperlé au sujet de la succession bénéficiaire de Missire Guillaume Le Draoullec. 1er décembre 1679. [boi1106]
- Achat par Louise Le Draoullec, veuve de Julien Gautron, d'une portion de terre congéable, consistant en droits réparatoires, située au village de Garsenson, paroisse Moélan. 29 juin 1685. f Achat d'une rente de 12 livres, 13 sols, 3 deniers par Louise Le Draoullec. 13 juillet 1685. f Contrat d'achat de Kerlivarec par Louise Le Draoullec, veuve de Julien Gautron, vivant sr des Pierres. 2 août 1685. f Certificat de bannies faites pour la vente de Kerlivarec, paroisse de Bannalec, acquis par Louise Le Draoullec, veuve de Julien Gautron. 24 mars 1686. f Arrêt du siège royal de Quimperlé, déclarant Louise Le Draoullec duement appropriée de Kerlivarec, malgré les oppositions. 18 juillet 1686.
- Succession de Louise Le Draoullec femme de Julien Gautron. - Exploit de Jean Kerbon, sergent de la juridiction de l'abbaye Ste-Croix de Quimperlé, portant à la connaissance de Joseph Le Quirnec, demeurant à Beuzidou en Arzano, une sentence du 24 janvier 1698 « et autres suites » , le condamnant à payer des sommes dues aux héritiers (Gaudron) de dlle Louise Le Draoullec. 13 février 1726. [boi1079]

Marie-Anne-Julienne Gautron, sœur d'Ursule Gautron
- Contrat pour la dot de Marie-Anne-Julienne Gautron, religieuse ursuline à Quimperlé. 22 juin 1710.
Matthieu Loédon père
- Matthieu Loédon acquiert par échange avec Hervé Moreau, sieur de Kerdouy, des rentes en grains, assises sur des tenues situées en Plozenet et Ploubannalec. 29 janvier 1651. [boi1053]
- Partage de la succession de Matthieu Loédon père, 6 octobre 1684. [boi1057]

René Loédon de Keromen et sa sœur Marie
-. Succession de Missire René Loédon de Keromen, prêtre. 28 janvier 1692. 24 juillet 1696. [boi1027]
- Partage des biens de Marie Loédon, dame de Keromnès, morte en 1741. [boi1044]
- Arrêt de la sénéchaussée de Quimperlé condamnant Marie Loédon, dame de Keromnès, à remettre à du Cambout et à sa femme née Louise Gautron, et à sa belle-sœur Ursule Gautron, les revenus dont elle a joui du fait de la curatelle des biens de défunte Anne Loédon, mère des demandeurs. 21 mars 1716. Deux cahiers de parchemin cousus ensemble. [boi0868]
- Papiers Loédon. Arrêt du siège royal de Quimperlé, condamnant dlle Marie Loédon, dame de Keromnès, à délivrer à du Cambout, à sa femme née Gautron, et à sa belle-sœur [Ursule] Gautron, les revenus dont elle a joui du fait de la curatelle des biens de défunte Anne Loédon, mère des demandeurs. 31 mars 1716. 2 cahiers de parchemin cousus ensemble.

Charles-François Bréart (+ 1746)
- Extrait du règlement de la marine. 1730. ^ Avis de commandement à la mer, donné par la direction de la Compagnie des Indes. 1740.

Catherine Bréart (1705-1750)
- Succession de Catherine Bréart. f Minu fourni au Roi par Paul Bréart de Boisanger pour des biens provenant de la succession de sa sœur Catherine. 20 décembre 1777.

Thérèse-Nicole Bréart de Boisanger, femme de Pierre du Bois de la Gatte (1715-1768)
- Contrat de mariage de Nicole-Thérèse, fille de Charles II Bréart de B., et Pierre Boys, sr de la Gaste. 1737. [boi1071]
- Succession de Thérèse-Nicole Bréart, dame de la Gatte. f Déclaration pour l'acquit du centième denier dû par le décès de dame Thérèse-Nicole Bréart, dame du Bois de la Gatte. 24 octobre 1768.

Chapitre
6e génération : Pierre-Paul Bréart (1753-1822)
- Acte de baptême de Pierre-Paul Bréart de Boisanger. 1753. f Brevet de sous-lieutenant de la compagnie de Mettancourt, dans le régiment royal de cavalerie. 1er juin 1772. J Lettres du marquis d'Harcourt, maître de camp général de la cavalerie française et étrangère, pour l'exécution du brevet de lieutenant en second dans le premier régiment de chevaux légers délivré au sieur de Boisanger [Pierre-Paul]. 10 juillet 1783.U Certificat de résidence, délivré à Pierre-Paul Bréart par la mairie de Rennes. 22 vendémiaire an X. Deux exemplaires. *[) Avis d'allocation d'une solde de retraite. 6 décembre 1819. f Acte de décès. 1822.
- Contrat de mariage de Pierre-Paul Bréart de Boisanger et de Jeanne-Marie-Hyacinthe Mauduit du Plessis. 6 vendémiaire an XIV.
- Successions de Pierre-Paul Bréart de Boisanger et de sa femme Jeanne-Marie-Hyacinthe Mauduit du Plessis. (partages, etc) 1824. 1844. 1846. 1848. 1850. 1851. [boi0397]
- inventaire apres déces Pierre-Paul Bréart de Boisanger 6.2.1823, Quimperlé [boi0366]

Mauduit du Plessis, femme de Pierre-Paul Bréart
- Achat de la grande prairie dite de l'Abbaye (Quimperlé), par la veuve de Pierre-Paul Bréart de Boisanger et ses enfants. 1831sv.

Papiers liés à l'alliance Mauduit du Plessis
- Succession de Madame de Lée. 1838.
- Acte de baptême d'Augustine-Marie-Euphrosyne Mauduit du Plessis. 5 mai 1789 à Quimperlé [boi0361].
- Aveu d'une tenue à Querloussouarn ( ?), paroisse de Moélan, rendu par Charles Le Picol et Louise Le Corre, sa femme, à Antoine Mauduit, sieur du Plessis. 24 décembre 1720. [boi0358]
- Acte de baptême d'Augustine-Marie-Euphrosyne de Mauduit du Plessis, 5 mai 1789. Déclaration d'une tenue à Querlot Isouarn, paroisse de Moélan. 24 décembre 1720.

Marie-Josèphe-Félicité Bréart, femme de Louis Le Forestier, sr de Quilien.
- Bail de Penher-Er Goff. 29 messidor an XII. f Bail de la tenue Goudart. Juin 1842. TI Testament de Marie-Josèphe-Félicité Breart, veuve de Louis Le Forestier. 1842. t Inventaire après décès des biens de Madame Le Forestier. 1843.

Marie-Ursule-Jacquette Breart de Boisanger (1752-1826)
- Testament de Marie-Ursule-Jacquette de Boisanger. 10 thermidor an XI. f Achat des édifices et baux de la terre de Vieux-Château. 1807-1817. ^ Succession. 1820.

Thérèse-Elisabeth-Marie Breart, femme de Marie-Hyacinthe Geslin
- Acte de mariage de Thérèse-Elisabeth-Marie Bréart-Boisanger et de Marie-Hyacinthe Geslin. 10 nivôse an IX. f Inventaire après décès de madame Geslin née Breart de Boisanger. 28 vendémiaire an XI.

Charles-Laurent-Pierre Breart de Boisanger (1761-1787)
- Brevet d'enseigne de vaisseau. 9 mai 1781. f Brevet de lieutenant de vaisseau. 1er mai 1786. H États de service dans la marine, au 1er janvier 1787.

Enfants de Pierre-Paul Breart
- Achat de la grande prairie, dite de l'Abbaye, à Quimperlé, par la veuve de Pierre-Paul de Boisanger et ses enfants. Années 1831svv. f Palus de Kersellec : sortie d'indivision. 13 juin 1843.
Chapitre
7e génération : Adrien Bréart de Boisanger (1808-1842)
- Arrêt et jugement fixant les limites entre les prairies de Guern et la forêt de Carnoët. 1835. 1836.
-Arrêt rendu par le tribunal civil de lère instance de Quimperlé en faveur de Thérèse-Jeanne-Marie de Mauduit du Plessis, veuve Bréart de Boisanger, contre l'administration de l'Enregistrement. 15 mai 1843.
Paul Bréart de Boisanger (1810-1895)
- Diplômes de bachelier es Lettres (1829), de bachelier en droit (1832) et de licencié en droit (1833, signé Guizot), délivrés à Paul Bréart de Boisanger. f Lettre de sa mère (non signée) et de son frère Adrien, sur une seule feuille : « Tu me tranquillises un peu, mon Paul, sur le compte de Thomé, mais je ne le serai tout à fait que quand il sera entré et sorti de l'école polytechnique, etc. » 25 mars 1834. ^| Contrat de mariage entre Paul Bréart de Boisanger et Marie Maqueret. 10 octobre 1857. Attestation du mariage civil. 14 novembre 1857. f Accord entre Paul Bréart et son frère Thomas au sujet de la succession de leur mère. 6 août 1858. f Deux baux de maisons, f Inventaire des meubles de la succession Thomé (1878-1879 ?). f Généalogie Despatys, établie pour établir si la modification de patronyme en D. de Courteille est possible, f Testament de Paul Bréart en faveur de sa femme Marie (Elisabeth Caroline) Maqueret. 6 janvier 1886. 7 février 1896. ^ Correspondance, comptes, mémoires et inventaires relatifs à la mort et à la succession de Paul Bréart (1897-1898). % Testaments de Marie Maqueret, veuve Bréart de Boisanger. 1896 & 1897.
Domaines congéables. *| Actes de congément des 27 et 29 mars 1854, 27 8s 28 mars 1856.

Chapitre
8e génération

Leopold Bréart de Boisanger (1857-1944)
- Correspondance de Leopold avec sa sœur Thérèse, religieuse à Paray-le-Monial. Deux lettres, une datée de 1931. f Lettre du général Jacquemin, du 26 avril 1896, que je suppose adressée à Leopold de Boisanger.

Chapitre

Manoir et dépendances de Québlen (Lothéa)
- Acquisition de Québlen (Lothéa) par Charles (1er) Bréart, sieur de Boisanger. -Contrat de vente par Messire Jacques Le Mintier, sgr. du Bignon Le Hélec, et dame Jeanne Gabrielle Fouquer, sa femme. 26 mai 1694. - Procès-verbaux de bannies. 1694. - Appropriement. Janvier 1695. K Quittances de vendeurs. 1695. - Attestation des premiers foi et hommage rendus au Roi. 16 novembre 1696. [boi0644]
- Actes anciens passés dans la famille de Boisanger du fait de l'acquisition de Québlen et copies d'actes anciens. ^ 1498. Copie. *| 1528. Copie. ^ 1531. Copie. «|| 1533. Copie, f 1533. Copie, f 1556. H 1637. Aveu rendu par Guillaume Leprêtre, évêque de Cornouaille, sgr. de Québlen. f 1638. ^[ 1641. •[[ Vente de Québlen par Messire René Le Prestre, sgr. de Lézonnet, à Jean Le Roy, sgr. de Keraluo. 30 avril 1653. f Prise de possession de Québlen par David de Cléguennec, sgr. de Mélien. 28 septembre 1668. K 1672. f Induction d'actes devant les commissaires députés à la réformation du Domaine, par Jacques Le Mintier, pour prouver le retrait lignager opéré sur Québlen. 13 octobre 1679. f Aveux fournis par Jacques Le Mintier. 1680. 1683.
- Arrêt du Parlement de Bretagne, mettant au néant l'appel fait par les paroissiens de Lothéa et Jean Le Goff contre une sentence du 17 août 1635 rendue en faveur de Guillaume Le Prestre, évêque de Cornouaille. 30 mai 1637.
- Contrat de vente de Québlen par Louis Le Prestre, sgr. de Vaublanc, à Jean Auffret et dUe Catherine de la Masse, sa femme. 24 janvier 1642. ^ Acte de prise de possession. 29 janvier 1642.
Suivent d'autres actes anciens, de même provenance, concernant des tenues congéables dépendant de Québlen.
- Bail d'un domaine congéable situé à Questelleau en Lothéa, dépendant de Québlen. 6 novembre 1607.
- Bail d'une tenue située au village de Kermoustel en Clouhal (=Clohars-Carnoët ?). Dépendance de Québlen. 7 novembre 1617.
- Tenue des Ricouart, sous Québlen. f Aveu de février 1674
- Tenue de Vieux-Château, sous Québlen. % Acte du 22 juillet 1678.
-Vieux-Château, f Prise de possession par Paul Bréart, sieur de Boisanger. 1779
- Aveux rendus pour la maison dite Ty Anne à Lothéa, sous Québlen. 1607. 1659. 2 mars 1674.
- Aveux d'une tenue située en Lothéa, sous Québlen. 1614. 1644.
- Lettres attestant les foi et hommage rendus au Roi pour Québlen. 1701. Aveu fourni au Roi, 14 mai 1757.
- Projet d'aveu à rendre au Roi pour Québlen par Charles (1er) B. de Boisanger. Date du document : huit ans après l'acquisition, soit vers 1702-1703.
- Minu fourni au roi pour Québlen. 1704. Minu fourni au Roi pour Québlen, à l'occasion de la succession de Louis Bréart, sr de Québlen. 2 janvier 1744. J Autre minu, de même date, fourni à cause de la succession de Charles II Bréart, sieur de Boisanger. f Renvoi d'aveu. 1757. H Hommage. 1777.
- Bail d'une tenue située à Vieux-Château, par Claude Bréart, dame du Plessis-Bocozel. 1er octobre 1742.
- Aveu rendu par Matthieu Le Clouarec et sa femme Françoise Kerdudou à dame Catherine Manteau, veuve Bréart de Boisanger, et à son fils Charles (II) bréart de B. pour la tenue « Jean Le Hélai », sous Québlen. 8 novembre 1713.
- Rôles des rentes « de la terre de Québlen, des métairies... ». Milieu XVIIIe. Un registre en papier, couvert en parchemin.
- Etat des recettes pour les tenues dépendant de Québlen. 1714-1743. Registre en papier, sans couverture, et en mauvais état.
- Bénédiction de la chapelle de Québlen. 23 mars 1763.
-Adjudication de Québlen, saisi en application de la loi sur les émigrés, à Marie-Josèphe Bréart. 5 ventôse an III.

CHAPITRE 02
Moulins, fours et droits de passage au Port-louis
- Moulins et fours du Port-Louis, f Aliénation par le Domaine royal de droits de moute, de four et de passage au Port-Louis, en faveur de Charles 1er Bréart de Boisanger. Acte passé devant Legrand et Lemoyne, notaires au Châtelet. 9 septembre 1668. Parchemin.f 2e exemplaire de l'acte précédent, sur papier, suivi de la copie d'une quittance de 972 livres dues au Roi en vertu de l'édit de mars 1695 sur l'aliénation des domaines de la Couronne, et signée Edme Mignard. 1697.f Requête présentée à la sénéchaussée d'Hennebont par Charles Bréart, sieur de Boisanger, tendant à faire contraindre les habitants du Port-Louis à effectuer des corvées pour la construction de fours et moulins banaux audit lieu. 9 novembre 1688.
- Travaux du Port-Louis. 18 août 1690.
- Attestation de foi et hommage rendus par Charles Bréart, sieur de Boisanger, pour les moulins du Port-Louis, etc. Chambres de comptes de Nantes. 19 septembre 1713.
- Arrêt du Présidial de Vannes renvoyant la cause pendante entre Pierre et Marguerite Kermorvan, d'un part, et Joseph Gruel, fermier des fours banaux du Port-Louis. 2 août 1753.
- Procès entre Paul Bréart de Boisanger et Joseph Gruel, fermier des fours banaux au Port-Louis, d'une part, et Augustin Olivier, syndic des habitants du Port-Louis, t Lettres d'anticipation d'appel au Parlement de Bretagne. 11 avril 1753.

Chapitre
Chemise rouge : Kerguyon (commune de Quimperlé, paroisse de Lothéa)
- Bail : Dame Claude Bréart, épouse de messire René Gouicquet du Plessis Bocozel, à Jean Le Ricouart. 13 sept. 1720.
- 2 - Bail : Paul Bréart, eyr., sr. de Boisanger, à Henry Le Ricouart. 30 oct. 1758.
- Aveu fourni par Jean Ricouart à Dame Catherine Mariteau, veuve de Charles Bréart de Boisanger
- Aveu de Charlotte Javel, veuve de Guillaume Le Ricouart à messire Jacques Le Mintier, sgr. du Bignon, 8 février 1674.

-Bail : veuve Bréart à Joachim Louis Marie Coroller. 29 oct. 1832.
- Bail : de la même au même. 2 nov. 1840.
- Paul Bréart de B., agissant pour son frère Thomas, aux époux Coroller. 9 nov. 1857.
- Joseph-Marie Coroller et consorts vendent à Thomas-Marie Bréart de Boisanger, représenté par son frère Paul-Marie, les édifices de Kerguyon, qu'ils tenaient de leur mère Marie-Madeleine Riou, et cèdent à l'amiable les droits à congédier. 13 mai 1857.
- Bail : Thomas Bréart de Boisanger à la veuve Coroller. 19 juin 1885.
- Bail : Marie Maximilienne Emma Robert de S. Vincent, veuve B. de Boisanger, à Marie- Louise Le Beuze, veuve Coroller. 24-26 nov. 1893.

- Bail : Léopold Pierre Marie Bréart de Boisanger à Catherine Le Delliou, veuve de François Coroller. 22-25 mars 1912.
- Double du n° 7. 13 mai 1857.
- Bail : Paul Bréart de B. , agissant pour son frère Thomas, aux époux Coroller. 9 novembre 1857.
Baux (1873, 1919, 1921, 1926)

Chapitre
Familles Terrien & Huby. Village de Saint-Ydut...
- Vente par René de la Teste et René Fournoir à Mathurin Terrien, sr du Stanc, du village de St Ydut en Poerdut. 24 août 1607. [boi0687]
- Kerrio. Actes de 1609 et 1612. - Bail de la tenue congéable de Kernévez, au village de Kerrio, consenti par dlle Jeanne Huby, veuve de Mathurin Terrien, vivant sieur du Stanc, aux frères Jean et Pierre Le Follic. 17 juin 1627. - Bail de tenue congéable. Huby à Quernévez (Kerrio, paroisse de ploerdut). 22 mars 1632. - Aveu rendu par Julien Le Penchant à Dlle Jeanne Huby pour la tenue dite du Kernévet et de guillaume Le Blenhec, en S. Yduth. 10 février 1633. f Aveu rendu par antoine Le Quernévez à dlle Jeanne Huby, dame de Kerhoel, pour la tenue congéable dite « des Mestres et Quernévez » en St-Yduth. 15 août 1633. 1 Bail de tenue située à S. Yduth, par dlle Jeanne Huby, dame de Kerhoel, veuve de Mathurin Terrien, à Antoine Le Quernévez. 28 août 1634. f Bail d'un pré dit « Prat Huby », situé au villade de Quénécallec, accordé par Jeanne Huby à Louis Le Meignien (Le Moigis ?). 2 mai 1641. [boi0702]
- Jeanne Huby veuve de Mathurin Terrien 1642 Anciens contrats concernant la maison des Huby à Guémené, passée à Charles (1er) Bréart de Boisanger , et vendu à Joseph Garraud sr de Penher en 1700. 1636. 1641. 1642. [boi0674]
- Aveu rendu par Jean Le Poullichet et consorts à Jean-Jacques Gillart et Françoise Terrien, sieur de dame de Kerizac, pour une tenue congéable située au village de Vellern. 17 septembre 1644. [boi0733]
Chapitre
Diverses tenues, etc., ayant appartenu aux Boisanger (Ancien Régime)
- Aveu rendu à Charles Bréart, sieur de Boisanger par François et Charlotte Le Faou pour une maison située à Concarneau. 31 juillet 1720. f Aveu rendu à Paul Bréart, sieur de Boisanger, par Urbain Le Bihan et sa femme pour la même maison. 4 octobre 1767.

Chapitre
Fermes des impôts
- « Copie de la société de la ferme générale des grands et petits devoirs de Bretagne des années 1700 et 1701 ». J Supplique adressée à Chamillart par les fermiers associés pour la perception des petits et grands devoirs de Bretagne, afin qu'il leur accorde, aux prochains Etats, une indemnité pour la perte subie dans le recouvrement des impôts. 14 août 1704
- Ferme des devoirs. Tf Arrêt du Conseil d'État, rendu sur requête de dame Catherine Mariteau et François de la Pierre, sieur de Talhouët. 22 octobre 1707. Fragmentaire : une feuille de parchemin, découpée pour servir de chemise.
- Gruerie de Quimperlé. ^ Etat des fermes. 1733-1735. K Accord avec les religieuses de St Maurice de Carnoët. 1743

Chapitre
Papiers divers, analysés, mais non classés
- Vente d'une tenue située au village de Kerrisault, paroisse de Clohars ( ?). André Le Cordonner, vendeur. Romanher et Barzallic, acheteurs. 29 juin 1644.
- Vente par Vincent Brouverec et sa femme Marguerite Callac, à François Mocarre, des biens à eux échus de la succession de Louise Mocarre, mère dudit François. 20 mars 1650.
- Yves Geffroy, écuyer, sieur de Kerespertz, vend à Louis Bienvenu le Jeune une tenue située a ux villages de Saint-Matthieu et de Lomiquel, en Guidel. 10 juin 1660.
- Lettre de course (en blanc), délivrées par le duc de Chaulnes, gouverneur de Bretagne. 1688.
- Héritiers de Hercule Le Guédois, sieur de Lizieux, contre Pierre Le Gentil et consorts, f 7 juin 1662-9 janvier 1697.
- Procès de Louise du Boys, veuve de Jean de Saint-[Noay], contre Françoise Le Bégasson, veuve de messire Jean Collobel, vivant sieur du Bot. % Pièce du 13 décembre 1662. 11 Appointement pour production de pièces en appel au Parlement de Bretagne. 3 mars 1663.
- Acte de la prévôté de Rennes condamnant dUe Mathurine de Saint-Noay et dUe Mathurine du Boys à payer à Guy Richart, marchand de draps de soie, les 65 livres restant dues pour fournitures. 28 février 1668.
- Actes de vente et de prise de possession de divers biens situés en Locmalo. François Caboureau et Madeleine Frollo, vendeurs. Pierre Mollo, marinier, acheteur. 9-16 septembre 1668.
- Jeanne Le Souffacher ( ?) donne à bail congéable à Bertrand Le Grévellec une tenue comprenant la maison de Ty en Tallec, au bourg de Loquénolé. 11 février 1655. ^ Aveu rendu par Missire Yves Cadic, recteur de Loquénolé, à Henri de Blanchecôte et dUe Angélique Pezron, sa femme, pour la maison dite Thy en Talec, etc., audit Loquénolé. 2 septembre 1678.
- Aveu rendu par Yves Cadic, prêtre, recteur de Loquénolé, à Angélique Pezron, pour une petite tenue située audit Loquénolé. 18 février 1678.
- Papiers Pezron/Perron ? f Vente d'un pré situé sur le bord de l'Eue, par Guillemette Legendre, femme de Jean Pezron, sieur du Poullou, à Jean lohéac, sr de Trévozec. 10 mai 1642. K Bail d'une tenue située à Loquénolé, accordé par Guillemette Perron à Raymond Le Brévellec. 17 décembre 1654.
- Bail de deux maisons situées à Lothéa, consenti par Missire François Verrier, vicaire de la paroisse de Saint-Michel de Quimperlé, à Jean Carriou, recteur de Lothéa, Derrien Carriou, son père, et Jean Even son beau-frère. 11 mai 1656. [boi0740]
- Arrêt du 5 juillet 1674 contre ... Denizo. La première page de l'arrêt est délavée.
- Requête de Mathurin Le Mézec. 1632. Bail de la métairie de Kerluo, consenti par Mathurin Le Mézec à Jacques Rio et consorts. 9 octobre 1664. *[ Mémoire. 1665. U Lettre de [Le Mézec], sieur du Penhoët, à son procureur à Hennebont, M. de St-Germain, le chargeant de poursuivre Jacques Rio en justice. 8 mai 1672. ^ Autres lettres des 12 mai et 21 août 1669, sur le même sujet. ^ Deux arrêts et un contrat concernant la succession de Mathurin Le Mézec. 1679. TJ Mémoire sur la succession de Mathurin Le Mézec, sieur de Penhoët, décédé « environ l'an 1680 ». ^Succession de Mathurin Le Mézec, sieur de Penhoat. 1679. H Arrêt du présidial de Vannes partageant la succession de Mathurin Le Mézec, vivant sieur du Penhoat. 6 mai 1727.
- Contrat de vente du lieu noble de Roscado, avec ses moulins, tant neufs que vieux, par François Gouezel, recteur de Linol, à écuyer Jean de Coednouret ( ?), sieur du Grannec. 8 juillet 1655.T( Procès Gouezel contre Rohan-Guémené. Actes de 1664 et 1666.
- Aveu pour Keridec Huellaff en Lanmeur. 8 juin 1686. 1 Echange entre Yves rigolé, sr de Kerlévérien, et les religieux jacobins de Morlaix (Keruslezrê contre Keridec Huellaff). 29 février 1688. ^| Aveu fourni par Yves et Jean Sourimant, et Guillaume Le Moal à Yves Rigolé, écuyer, sr de Kerlévérien, pour la tenue congéable de Keridec Huellaff. 9 août 1688. U Aveu pour Keridec Huellaff. 9 novembre 1715. ^ Aveu pour Keridec Huellaff. 15 octobre 1718. f Maurice Rigolé, sr de Kerlévérien, vend à Françoise Deuf, veuve de Sylvestre Manach, 3 quartiers de froment de rente assise sur Keridec Huellaff. 25 octobre 1719.
- Diplôme de bachelier en Droit, délivré à Jean-Hyacinthe Briant par l'Université d'Orléans. 30 septembre 1688.
- Avis de saisie donné à René de Coatnours, pour non paiement des amortissements et francs-fiefs. 14 septembre 1700.
- Arrêt du Parlement de Bretagne, confirmant autre arrêt de la juridiction des régaires de Quimper et condamnant Marguerite Maubert, appelante, à payer à Marie-Marguerite de Lisle, veuve de Charles Hervieux, une rente de 3 livres qu'elle lui doit. 6 septembre 1717.
- Domaine congéable de Kerdonnis. Pièces de 1693. 1780. f Arrêt du Parlement de Bretagne concernant une tenue à Kerdonis en Ploubannalec. Mai 1730 ?
- Arrêt du conseil du Roi, ordonnant de marquer les marchandises arrivées au Port-Louis par les vaisseaux de la Compagnie des Indes Orientales.en 1739. 22 septembre 1739.
- Aveu fourni par Germain-Hyacinthe Pettier, recteur de Lothéa, à Joseph Luhandre, sr de la Boissière. 3 juillet 1730. *f Autre aveu fourni au même par Louis-Joseph du Vergier, recteur de Lothéa. 29 août 1746.
- Tenue de Kermainguy. Aveu du 29 avril 1768.
- Moulin à eau de Spirit ou Ménoray, paroisse de Guern. 14 mai 1784. K Moulin de Lescouët. septembre 1790.

Chapitre
Papiers divers encore à analyser et classer (Ancien Régime)
- Guillemin, etc. 1650.
-Gilles Huo. 1737. 1772.
- Remarquer - et mettre à part - les parchemins retaillés « en papillon ». Cela indique qu'ils ont été réemployés comme chemises. La plupart de ces documents-là ne se rattachent probablement en aucune façon à l'histoire des Boisanger. Il pourrait être utile d'y relever les noms propres, à l'usage des généalogistes.

Chapitre
Correspondance d'Ancien Régime, encore à classer
- Lettre du 9 mai 1689. « Je suis, Monsieur, aussy sansible que ie le dois estre a toute vos bontés, etc. »

- Lettres adressées à Monsieur de Boisanger secretaire du roi dt au Port-Louis, de diverses personnes de Vannes 1696-1701, de la part de Dufournel, laisné dt à Vannes, Dondel sénéchal de Vannes, René Paule dt Vannes, [boi1258]
- correspondance attachée ensemble adressée à Monsieur de Boisanger trésorier des troupes au Port-Louis, lettres de Paris, Versailles, Vannes (dont Dondel) 1698-1699 [boi1311]
- correspondance attachée ensemble adressée à Monsieur de Boisanger secretaire du roi, lettres de Vannes, Paris dont Dondel 1700- [boi1339]
- correspondance entourée par un papier de comptes adressée à Mr de Boisanger, au Port-Louis - de la part de Marquer, de la compagnie de Jésus pas d'année - [boi1356]
- correspondance diverse - adressée à Mr de Boisanger SR au Port-Louis, de Paris, Vannes (Dondel) 1694-1701 + et au Boisanger sénéchal d'Hennebont 1716, 1719, 1722, 1731 signé Boisanger + boisanger capitaine de Vaisseau la compagnie des Indes en 1740, 1745. Ainsi que 1752, 1777, 1802, 1803 [boi1371]
- correspondance surtout pour le SR Port-Louis 1694, 1696 (partiellement numérisée) [boi1410]

Chapitre
Papiers divers encore à analyser et classer (XIXe-XXe)

Chapitre
Correspondance des XIXe et XXe siècles, encore à classer


Chapitre
Archives Orléans-Penthièvre
- Diverses pièces remises à « M. Bréart de Boisanger à Quimperlé », sans doute Paul (1810-1895), avocat de son métier, par l'administration des biens et affaires de la maison d'Orléans, pourle recouvrement de rentes foncières héritées de Louis-Jean-Marie de bourbon, duc de Penthièvre. Il y a parmi un bordereau du 6 février 1864, qui fait voir queplusieurs pièces manquent : les numéros indiqués 1 (« registre contenant les états particuliers des paroisses, des seigneuries et juridictions de Lamballe, Moncontour, Guingamp, Roche-Suart, et les Iles de Bréat, le comté de Goello et la baronnie d'Avaugour, composant le duché de Penthièvre »), 3 (« état des redevances dues par les convenants »), 7.
- Mémoire concernant les bâtiments, domaines, bois et dépendances du duché de Penthièvre (seigneuries de Guingamp, La Roche-Suart, Moncontour et Lamballe). Avec des plans en couleur. Relié avec un Mémoire des afféagements des étaux de la Halle aux Merciers à Lamballe. XVIIIe siècle. C'est le n°2 des pièces remises par la maison d'Orléans à M. de Boisanger en 1864.
Chapitre
Fragments d'inventaires retirés des dossiers pendant le reclassement des archives Boisanger, fait en mai 2003
1er carton
Arrêt du présidial de Quimperlé ? Demoiselle du Cleuziou-Gautron contre Le Dieu. 21 mars 1716. 2 cahiers de parchemin cousus ensemble. Le premier folio est déchiré et peu lisible.


Lettres retranscrites par Yves de Boisanger:

Correspondance 1
A Canton le 24 juillet 1742
A Monsieur Monsieur Boisanger Capitaine du vaisseau le Neptune A Wanpou
Monsieur
Nous venons d'apprendre que le vaisseau anglais le dernier arrivé a mouillé hier à Wampou après midi , nous sommes surpris de n'avoir aucune nouvelle de vous ce qui cependant est essentiel pour nos affaires ; il est également pressant pour nous de savoir ce que vous pourrez prendre de grandes caisses de thé Bouy ( ?) et petites de Soulo ( ?) ; nous ne nous trouvons avoir que la copie du chargement du premier voyage du vaisseau le Neptune ; nous vous l'envoyons ci joint pour vous aider à vous déterminer sur les quantités ; vous avertissant cependant que nous avons tout au plus 50 ballots ( ?) de soie , 20 caisses d'étoffe de soie et peu de thé fin , le reste à l'ordinaire . Ainsi nous estimons que ces diminutions pourront aisément nous donner 1420 à 1450 grandes caisses y compris ( ... ) et 2000 petites caisses Soulo ( ? ). Nous avons donné ordre au porteur d'attendre votre réponse . Nous avons l'honneur d'être ...

( cette lettre comporte un idéogramme chinois en tampon , ce qui tendrait à montrer qu'il existait une véritable poste mandarine en 1742 alors qu'en France , le courrier était rémunéré au porteur et à la discrétion du destinataire )
Correspondance 3 Quimper le 15 janvier 1803
A Mademoiselle
Mademoiselle Bréart
A Québlin près de Quimperlé par Quimperlé
Mademoiselle,
La considération dont vous jouissez à si juste titre , les services importants que vous avez
rendu aux ecclésiastiques , donnent trop de force à votre demande pour qu'on puisse la
retarder . Je vous invite à user de cette permission qui , je crois , sera approuvée par le
gouvernement pourvu que les autorités du lieu y consentent et que ce ne soit pas pour les
habitants une occasion de manquer aux offices de la paroisse .
J'ai l'honneur d'être avec des sentiments respectueux , Mademoiselle , votre très humble et
très obéissant serviteur,
(...)évêque de Quimper
Correspondance 4
Brest 24 juillet 1791
Mademoiselle,
Je vous écrit de ma prison à l'insu des sentinelles vigilantes qui me gardent de près . J'ai l'honneur d'être en état d'arrestation à Brest . Vous devinez facilement le motif de ma détention . J'ai le malheur d'être prêtre non conformiste , voilà le crime . Je crains que la contrition ne m'en vienne pas de sitôt . Je suis assez mauvais patriote pour me glorifier de mon opinion et de ma captivité ! De grâce , ne me plaignez pas , Mademoiselle , je suis on ne peut mieux ; il ne me manque que la liberté . Du reste , je jouis de tous les agréments que je puis désirer . Je suis en belle et bonne compagnie ; nous sommes environ cinquante ecclésiastiques ; la joie la plus pure règne dans la maison ; nous avons un air de satisfaction qui annonce le témoignage de notre conscience . Nous vivons comme des amis et des frères . On dirait, à nous voir , que nous sommes d'anciennes connaissances . Les Pères Carmes ont mille bontés pour moi. Ils me traitent avec des attentions que je ne mérite sûrement pas . J'ai ma petite cellule à moi tout seul et c'est une grande grâce car les places sont fort chères ici , tant on se les dispute . La bibliothèque est fort belle . Je travaille , je lis J'écris , je cause , je prie le Bon Dieu , je soigne un peu mon âme qui en avait grand besoin . Le temps se passe ainsi sans que je m'en aperçoive . Fallait il donc que je fusse séquestré de la société et arraché à la multitude de mes occupations pour répondre à votre dernière lettre . Oh , Mademoiselle , sans doute que rien ne serait plus propre à charmer les ennuis de ma solitude si je n'éprouvais que le plaisir de causer avec vous . Vous me rendrez la justice de croire que mon silence est toujours commandé et que si je tarde tant à vous écrire c'est que je n'en trouvai pas le moment. Enfin rendu à moi tout entier , je m'empresse de satisfaire à mes propres désirs . Je vais vous suivre dans votre charmante épître .
Oui, on m'a souvent assuré que votre poste ( porte ? ) n'était pas sure ; cependant, sur la foi des décrets il devrait être permis de s'y fier , mais il y a longtemps qu'on le dit, il est plus facile de faire de sages lois que de les faire exécuter . J'ai été fort tranquille pendant longtemps à Quimper ; j'y travaillais avec plus d'ardeur que jamais . Je tentais de répondre à la confiance du public . J'avais l'agrément de la municipalité pour dire la Messe et pour confesser dans l'exercice ( ?) des cordeliers ; je me croyais inviolable sous cette égide sacrée, mais le club et le conseil épiscopal sont venus à la traverse et ont obtenu l'ordre de m'éloigner comme un homme dangereux et turbulent . Dieu sait si j'ai rien fait pour troubler la paix et l'ordre de ma patrie ! Mais à Brest comme à Quimper , dans les chaînes comme en liberté , toujours votre âme me sera infiniment intéressante et souvent je me suis occupé devant Dieu de la triste position où vous étiez réduite . Je n'ignore pas les malheurs qu'éprouve la religion dans votre ville de Quimperlé . Autrefois il y régnait tant de piété ! En peu de temps , elle a tout perdu et votre canton s'est montré un des plus acharné contre l'Eglise et la noblesse . Que cette situation est alarmante pour une âme qui tient encore aux bons principes ! Il ne faut pourtant pas murmurer . Se taire , souffrir et prier , voilà les seules armes qu'il nous soit permis d'opposer à nos ennemis . Nous aurons beau crier , ils ne nous écouteront pas . Nos cris ne feront que les aigrir et les irriter davantage . Les souffrances et les humiliations sont le partage du véritable chrétien . Point de paradis sans pénitence . Avouez que nous ne savons pas en faire de nous mêmes , il faut donc que quelques autres se chargent de nous la donner ; après tout , nous la méritons . N'est ce pas que nous avons beaucoup péché comme le bon larron ; souffrons avec patience et servons nous de notre croix comme d'une échelle mystérieuse pour nous élever dans le ciel. La prière nous en allégera le poids . Demandons au Bon Dieu la grâce de la sanctifier . Rappelons la noblesse de nos sentiments . Soyons plus grands que nos malheurs . Pardonnons à ceux qui nous outragent, ils sont plus à plaindre que nous . Voyons les événements du jour avec les grands yeux de la Foi . Adorons les profonds conseils de la Sagesse Eternelle . Comme le Seigneur se joue des sceptres et des couronnes ! Il paraissait si ferme , inébranlable , le trône de France ! Dieu souffle et le voilà renversé . Les plus brillants empires n'ont qu'un temps . Il n'y a que le règne de Jésus Christ dont il soit dit qu'il sera éternel.

Ah , chère Mademoiselle , soupirons après ce Royaume ! Là nous serons tous citoyens actifs ! Des factieux ne viendront plus alors , nous disputer nos titres , ni nous arracher nos propriétés les plus sacrées ! En attendant ce bonheur suprême , patientons . Que la vie est courte ! Que l'éternité est longue ! Le ciel est assez beau pour être acheté un peu cher . Rappelez vous l'histoire de votre illustre patronne et de ses compagnes . Vous n'avez pas encore résisté jusqu'au sang . Que leur exemple ranime votre courage et vous soutienne au milieu des combats . O que j'aime , que je respecte les reproches édifiants que vous vous faites à vous même sur vos anciens principes religieux ; que je remercie le Bon Dieu de vous avoir éclairée ! Que je le prie d'augmenter encore les lumières de votre foi . Quand on a perdu l'étoile de la foi, n'est ce pas que l'on flotte au gré de mille incertitudes et que l'on est bientôt le jouet de toutes les pressions . Il faut un frein à l'homme corrompu ; ce frein nécessaire c'est la crainte du Seigneur . Voyez comme ils sont à craindre , ces hommes qui ne craignent plus ni Dieu , ni loi, ni autorité ! La révolution du jour me paraît une démonstration complète de la nécessité et de la vérité de notre religion . Tant que la France respecta la piété , elle fut heureuse et paisible . Du moment qu'elle a oublié la religion de ses pères pour écouter les maximes anti-chrétiennes d'une philosophie licencieuse , voyez dans quel abîmes de malheurs elle s'est plongée . Le cri de la liberté est devenu un cri de révolte ; tous les ordres sont confondus ! Aimons la donc , ma chère demoiselle , cette religion sainte , cette fille du ciel , cet ange de la paix , cette douce consolatrice des affligés ; c'est elle qui relève lame abattue , qui soutient le faible , qui encourage le fort, qui sanctifie le pécheur , qui perfectionne le juste et qui couronne les vertus . N'êtes vous pas édifiée de la constance des prêtres persécutés ? Le clergé de France ne parut jamais si grand depuis l'établissement de la monarchie . Vous les voyez devenus l'admiration de leurs amis , de leurs parents , de leurs concitoyens ; ils souffrent tout avec un air de contentement et de majesté qui ne peut être que le fruit de la grâce d'en haut. Adorons donc , Mademoiselle . Espérons . Confiance tendre et filiale dans notre bon Père céleste ; il n'abandonnera pas ses enfants . Vous devez être plus embarrassée que jamais pour la confession . Le père la Tour ( ?) n'est plus depuis longtemps . Vous êtes réduite à deux jeunes prêtres pour lesquels vous ne vous sentez peut être pas d'une grande confiance . Hélas ! Désormais on ne pourra plus choisir entre mille , selon l'avis de saint François de Sales . Tachons d'être raisonnables . Prenons ce que nous trouvons . Honorons dans l'homme , le ministre de Jésus Christ . Allons nous humilier à ses pieds . Dieu lui donnera les grâces particulières pour notre conduite . Le fruit n'est pas très mur mais il faut bien le nourrir . Dans des temps de crise , nous avons un besoin plus pressant des secours de l'Eglise . La liberté de culte nous sera peut être bientôt rendue et alors nous pourrons consulter notre cœur ; en attendant, consultons nos besoins et marchons avec simplicité . La crainte de la mort que vous me témoignez , édifie . Cette crainte est salutaire . Elle est le commencement de la sagesse . Les plus grands saints ont redouté leurs derniers moments ; mais que cette crainte soit sobre et modérée . Dieu est juste mais il est bon ; il se venge de nous en ce monde , sans doute qu'il nous réserve ses miséricordes dans l'autre . Vivons bien , servons le Seigneur , réprimons nos passions , sanctifions nos peines et nous mourrons de la mort des justes . Vos appréhensions sur la retraite de l'Ascension étaient fondées , la suite l'a prouvé ; cependant les demoiselles du Couedic n'ont pas perdu leur voyage . Elles ont passé huit à dix jours de récollection à l'abbaye de (... ) . Elles y étaient comme des anges. Si
Mademoiselle votre sœur avait été de la partie , c'aurait été double plaisir pour moi. Tout ce qui vous appartient ne peut que m'être bien intéressant, je vous prie d'en être persuadée . En voilà-t-il assez , Mademoiselle , vous ne voulez pas que je vous demande des excuses de ma prolixité ; ainsi , sans plus de compliments et avec toute la sincérité possible , je finis d'écrire mais jamais je ne finirai de vous présenter les sentiments respectueux avec lesquels je suis, Mademoiselle , votre très humble et très obéissant serviteur Brest, 24juillet 1791
PS si vous me faites l'honneur de m'écrire , adressez toujours vos lettres chez ma bonne maman à Quimper, elle me les fera rendre
( lettre écrite par son confesseur à Ursule de Boisanger, 1752-1826 , fille aînée de Paul-Clément et de Marie-Ursule Le Roy des Marais , demeurée célibataire )
Correspondance 5
A Monsieur de Boisanger Au Port-Louis
J.M.
Monsieur,
Je conserve une parfaite reconnaissance et une estime singulière pour vous depuis que j'ai l'honneur de votre connaissance . Ces sentiments me font acquitter avec toute l'exactitude possible de la promesse que je vous ai faite touchant vos enfants . Je m'engage même à redoubler mes soins maintenant qu'ils vont demeurer sans précepteur . Hier il y eut bien du bruit chez Mr de Lisle : je fus obligé d'y aller et le Père Malécot ( ?) me fit l'amitié de venir avec moi . Là nous entendîmes Mr Fuavec ( ?) se plaindre du peu d'égards qu'on avait pour lui . D'un autre coté , Mr et Mlle de Lisle avec Mlle Buor ( ?) assuraient avec force qu'il n'était pas possible de vivre avec un homme si incommode . C'étaient des plaintes mutuelles du maître et des écoliers . Mais , Monsieur , ce qui est essentiel c'est premièrement que Mr Fuavec manquant de capacité pour avancer et aider les écoliers dans leurs études , les met dans une continuelle tentation de lui manquer de respect. Secondement je suis persuadé que le fils de Madame de Kerambar est un grand obstacle à l'étude et peut être à la bonne conduite de vos fils : il n'a jamais étudié , s'est fait souvent chasser et de les classes (sic) et de la congrégation . Voilà Monsieur , le plus grand reproche qu'on fit à Mr Fuavec ; et ce qu'il disait aussi de meilleur . Cependant il s'est retiré . Je lui ai toujours conseillé qu'il attendit une réponse de vous : mais il ne peut, dit il, soutenir la manière dont on le traite . Seulement il craint d'encourir votre disgrâce et je puis , Monsieur , vous assurer de sa part qu'il est très reconnaissant des bontés que vous avez eu pour lui . . Je le plains extrêmement : comme un homme de bien qui souffre . Voyez , s'il vous plaît, ce que vous avez à faire et considérez que vous avez de grands garçons et en rhétorique , et par conséquent, moins aisés à mener , et à qui peu de précepteurs sont capables de montrer quelque chose . (..) la compagnie de Gouyon de Kerambar , je la crois très dangereuse bien que chez Mr de Lisle on ne veut pas convenir .J'ai cru, Monsieur, intéressant, comme je fais pour l'avancement de vos enfants , que je devais vous avertir de ce mauvais ménage ; ce me sera encore une raison pour me rendre plus attaché à leur donner des ouvertures pour leurs devoirs de classe et à leur en demander compte . Il n'y a qu'au logis où je ne puis voir à quoi ils mettent le temps . Voulez vous bien , Monsieur , que je présente mes respects à Madame de Boisanger , en vous assurant que je suis avec de vifs sentiments de reconnaissance et d'estime , Monsieur , votre très humble et très obéissant serviteur Marquer, de la Compagnie de Jésus Le 27 de Novembre

( seconde lettre du 20 décembre )
JM
Monsieur,
Enfin le St Esprit, comme je crois , va parler chez vous : et je suis persuadé qu'il y trouvera
de l'attention à sa voix et de la soumission ç ses ordres . Joseph s'y rendra le plus obéissant.
Il a le meilleur cœur du monde : et ses frères sont aussi d'un naturel excellent . Plus je les
connais , plus je les aime . Je ne puis le leur témoigner qu'en les recevant bien quand ils me viennent et en leur rendant tous les services possibles . A tout cela j'ajoute des reproches , de ce qu'ils ne s'adressent pas assez à moi . En un mot, je leur fais comme aux enfants de ma sœur et comme j'ai fait au fils de Madame de Rosméno . Ainsi, Monsieur, je n'omets rien de ce que je crois vous devoir être agréable et par où je puisse vous témoigner mon respect et ma reconnaissance . Nous aurons un précepteur du choix de Mr Blanches mais qui a eu en vue de me faire plaisir , de sorte qu'il a dit qu'il était convenu avec moi de Mr Le Corre . C'est un jeune ecclésiastique Que j'aime beaucoup pour sa piété et sa capacité et qui a aussi quelque attachement à moi. Voulez vous bien, Monsieur, que je vous prie d'oublier si absolument le passé qu'en rendant vos bonnes grâces à vos fils vous ne les priviez pas de vos libéralités ordinaires. Je ne crois pas même que la faute soit de leur coté , ou, s'ils ont leur part, c'est la plus petite . Vous savez l'indisposition du cadet.
Je suis dans un profond respect, Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur Marquer Je vous recommande le Père Gardien, il a son frère auprès de lui.

( troisième lettre du 22 avril )
JM

Monsieur,
Voici une affaire de conséquence où Jacques ne cesse de m'importuner afin que je vous demande pour lui la permission de soutenir de grandes thèses à la fin de l'année . Il n'y a que les misérables qui ne soutiennent point. Pour ce qui est de votre fils , c'est le seul moyen de le faire s'appliquer et travailler , sans quoi il vaudrait mieux le rappeler au logis . Le Régent, uniquement préoccupé de ses soutenants , à qui il fait tous les jours des répétitions , abandonne les autres qui, de leur coté , négligent une étude où ils n'espèrent point de paroisse . Il faut pour ces thèses douze francs . Jacques a le naturel bon , l'esprit bon et facile , mais il n'aime point le travail et fuit l'application . Ce qui fait que , tandis qu'on le tient, on en est content, et qu'après on se fâche . Au reste , Monsieur , vos enfants me rendront auprès de vous ce témoignage , que je fais pour eux comme pour ceux de ma sœur . Monsieur le Sénéchal d'Hennebont est infiniment aimable , une honnêteté charmante , l'esprit naturellement excellent et poli par l'usage du monde et par la lecture ; la retraite va être en lui une source de vertus .
Je suis avec respect, Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur
Marquer

( quatrième lettre du 19 mai ) JM
Monsieur,
Je ne manquerai pas l'occasion qui se présente , de vous assurer de mes respects et de la continuation de mon zèle pour votre service . Mais comme vous attendez de moi des nouvelles de vos enfants , je vous dirai que Joseph continue de s'avancer en piété et dans ses études . Sa vocation pour prières (sic) va son bon train ; quoique j'eusse d'autres vues j'ai cru que Dieu et la raison me défendaient d'interrompre ses premières pensées . En vérité il vaut beaucoup . Pour Jaco , je le crois en chemin de l'Ectisie (?) ; la galle est encore venue ronger et dessécher ce qui restait de suc dans ce maigre corps , de sorte que , depuis quelques jours , il est obligé de garder le lit. Depuis le commencement de février il est hors d'état d'étudier et il serait bien mieux au logis qu'ici . Enfin , le cadet s'applique et est gai et complaisant . Savez vous , Monsieur , qu'on s'est agréablement servi de votre nom pour faire une pièce au président Dondel le jour de la (...) qu'il régalait les Mrs de sa chambre . Quatre bouteilles lui furent portées par un matelot, comme un présent de vin du Rhin que vous lui faisiez ; aussi , une lettre de remerciements , avec huit sols , furent données au matelot. Dans les bouteilles , bien bouchées et bien cachetées , était de l'eau claire dont la compagnie fut témoin . Le Président alla ensuite demander à Mr le Sénéchal, si vous ne lui aviez point promis de l'eau de Ste Reine . Il en a été ri . L'auteur de la tromperie est le Régent de François et de Dondel, qui, le jour de la fête , avait été fleuri par Mr le Président, de deux pommes et d'une bouteille de cidre ; ceci vous fait connaître de quel pays est ce Père . Monsieur le Sénéchal semble se porter mieux ; vers le milieu de juin il partira pour les eaux de Forges et , à Rouen , il terminera son affaire ; il sera accompagné dans son voyage par le Recteur de Limerzel . Mlle Rys a été aujourd'hui enterrée , enlevée fort promptement par une perte de sang . Je suis languissant , abattu par une faiblesse de poitrine , mais j'espère du soulagement du lait d'ânesse que je prend depuis quinze jours .
Je suis dans un profond respect, Monsieur , votre très humble et très obéissant serviteur , Marquer

( cinquième lettre du 22 mai )
JM
Monsieur,
C'est ma faute si, dés mardi, je ne me donnai pas l'honneur de vous écrire de la part de vos
enfants qui vous demandent la permission d'aller faire une retraite . Je ne sais si ce n'est point
une autre faute de leur dire qu'ils suivent leur bon sentiment et que vous ne les
désapprouverez pas . Ce que j'en pense c'est que François en profitera , et que Jacques
demeurera comme il est. Mais qui peut pénétrer les desseins du Seigneur ? Je suis outré que
Jacques ait si peu d'application , ayant beaucoup d'esprit avec un naturel excellent. je leur
rend tous les services qu'ils veulent et que je puis , avec toute l'amitié possible , tachant ,
Monsieur , de vous témoigner par là que je suis avec zèle et respect, votre très humble et très
obéissant serviteur
Marquer

( sixième lettre du 16 août ) JM
Monsieur,
Vous verrez par la lettre que j'ai reçue de Prières et que je vous envois , où en est l'affaire de François ; et c'est une affaire conclue et faite . Il vous demandera d'aller faire un tour à Coetmaloen et on le lui a conseillé à Prières . Je l'ai là-dessus prévenu en lui disant qu'il ne s'attendit pas à voir le Louvres ; mais le bon accueil de l'oncle suppléera à la beauté du logis . Monsieur le Sénéchal de Vannes me dit à son retour du Port-Louis , que j'arrêtasse ici et j'amusasse François ; mais , comme vous avez écrit à Mlle Réllo , et fait dire par Mr Rello , que vos écoliers allassent au Port-Louis , c'est le parti qu'ils prennent . François est très fervent. Jacques veut être abbé et il n'a pas une santé à être autre chose . Pour son bon naturel , il mérite de véritables louanges . J'espère d'avoir l'honneur de vous voir dans quinze jours ou trois semaines et de vous entretenir sur la belle terrasse de Queblen . Après m'être donné l'honneur de vous féliciter par mes lettres , des heureux mariages qui se sont faits chez vous , je verrai avec joie cet accroissement de votre famille qui arrive pendant qu'elle se décharge d'un autre coté . Ainsi , en toutes manières , Dieu vous bénit .J'ai fort recommandé à nos deux Messieurs de présenter mes respects à Madame de Boisanger . J'ai retiré les douze francs avancés pour faire soutenir Jacques , mais j'en ai retenu quarante cinq sols pour des livres achetés chez la Audran depuis plus d'un an et qui n'ont pas été payés .

Je suis dans un profond respect, Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur
Marquer

En comptant, nous avons trouvé que la dette n'était que de 1 1 17 sols 6centimes . ainsi j'ai rendu à Mlle Rello 1012 sols 6 centimes

commentaires
ces lettres du Père Marquer , semblent écrites à Charles 1er . Il est possible qu'elles ne soient pas toutes de la même année . Elles se situent après l'achat de Québlen . Elles concernent l'éducation de ses fils dont nous savons que Charles 2 , d'où nous descendons , fut Sénéchal d'Hennebont. A ce sujet, il semblerait que cette charge avait été achetée alors que Charles 2 était encore écolier.
Jacques a bien reçu les ordres et sera Chanoine de Dol.
Il n'est pas fait mention de Bertrand ; en revanche , François et Joseph ne sont pas mentionnés
dans les généalogies habituelles .