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Sommaire:



LE JOSNE de CONTAY (LE JEUNE DE CONTAY)

source: « Abbregé historique de la très noble et illustre maison des seigneurs Les Jeunes de Contay, de la ville d'Amiens avec leurs armes et alliances. Fait par RP Ignace Joseph de Jesus Maria Carme déchaussé. Et donné aux Bibliothèques des Feuillens et de St Victor de Paris par Messire Benoist Le Jeune de Contay, en l'année 1674. » Manuscrit 3161 Bibliothèque Mazarine., Adrien de la Morlière, les antiquitez, histoires et choses plus remarquables de la ville d'Amiens, 1652 – B Mazarine, Ms 3083 Receuil de genealogies de familles nobles francaises (lien entre le père de Saint-Louis et Contay) – Epitaphier du Vieux Paris - notariat de Saint-Omer (dépouillements Philippe Derieux, Yves Lemaire) - Généalogies du fond Rodière sur les Le Josne – AD 62 http://lemarois.free.fr/actes/j22alejosne-rodiere.pdf (partiellement exploité)

Il existe une biographie dans Biographie du département de la sommes, 1835

Voir: La Picardie, revue littéraire et scientifique, Amiens, 1880 (Contay) – Chev Le Boucq de Ternas, notice sur Le Forest p 6-9, Arras, 1868 – MS Fr31986 – Revue Le Cabinet historique de l'Artois et de la Picardie, Abbeville 1887/1888, p324 – Woelmont de Brumagne t1 et supplément p103-104 – Ms prince Eugène de Béthune, bibliothèque d'Arras, Mr de Godin Bibl d'Arras. - Généalogies du fond Rodière sur les Le Josne – AD 62 http://lemarois.free.fr/actes/j22alejosne-rodiere.pdf (partiellement exploité)

Voir également en ligne:
- Casimir de Sars de Solmon, Recueil de généalogies, fragments, notes et épitaphes des provinces du Nord - volume 6, p.744-749 : généalogie Le Josne Contay (http://www.valenciennes.fr/bib/fondsvirtuels/microfilms/CasimirdeSars/accueil.asp)
- Généalogies du fond Rodière sur les Le Josne – AD 62:
http://lemarois.free.fr/actes/j22alejosne-rodiere.pdf (transmis par Gérard Planson)


La retranscription du manuscrit de la bibliothéque mazarine est partielle. L'orthographe a été modernisé, et il y a de nombreuses fautes de frappes.

Armes: De gueules semé de fleurs de lis d'or, fretté d'argent

des branches changèrent leurs armes et leur nom en Le Josne-Contay

La maison des Jeunes de Contay prend son origine du pays d'Artois.

Selon Courcelle (dico universel de la noblesse de France, 1820): La Roque, dans son traité de la noblesse, chapitre de la noblesse par chevalerie, donne l'article suivant sur cette famille.
« Monstrelet fait mention de Robert Le Josne, en Artois, de très bas lieu, qui fut d'abord licencié es lois, avocat au parlement l'an 1418, puis du conseil de Henri V, roi d'Angleterre, qui le fit chevalier pour l'anoblir, et devint enfin bailli d'Amiens et gouverneur d'Arras, par le choix de Philippe Le Bon duc de Bourgogne. Il eut deux fils, Guillaume Le Josne qui acheta la terre de Contay, dont il prit le nom et Jean Cardinal du saint-siège, évêque d'Amiens ». La terre et seigneurie de Lesvaques fut érigée en marquisat par lettres du mois de février 1695, en faveur de Maximilien-Martin Le Josne-Contay, chevalier, seigneur de la Ferté « Ecarté, aux 1 et 4 de gueules; frettés d'argent, semés de fleurs de lys du même dans les claires voies; aux 2 et 3 fascés d'argent et de gueules; sur le tout de gueules, au crequier d'argent ».

I. Adam LE JOSNE ca 1350 x Marie d'EUDIN d'où
1. Robert qui suit II.
2. Guillaume LE JOSNE d'où postérité sgr de Pippemont
3. Tassart LE JOSNE qui suit IIbis
4. Nicolas LE JOSNE x 1380 Bauduin de HÉRICOURT sgr de Blingel d'où postérité
II. Robert LE JOSNE sgr de Forest mayeur de Lens x 1370 Marie de CARNIN dame de Morcourt d'où
1. Denis LE JOSNE tige des sgr d'Angres éteinte
2. Robert LE JOSNE d'où les sgr de Contay
3. Jehan LE JOSNE qui tige des sgr de Pressy qui suit IIIbis
III. Robert LE JEUNE ou LE JOSNE +1463 à 92 ans sgr de Contay et de Forest, natif de Lens proche d'Arras, docteur en droit, avocat au parlement 1418, homme d'esprit et de bonnes lettres. Il fut en grande réputation parmis les peuples de son pays et en grand crédit aupres de Philippes Le Bon duc de Bourgogne dont il estait sujet naturel. Ce prince le fit de son conseil secret pour sa prudence et son jugement, et se confiait à lui dans ses plus importantes affaires pour sa grade intelligence et fidélité. Il le fit bailly d'Amiens de 1420-1435. Il fut fait chevalier et conseiller d'état par Henry V roi d'Angleterre (en usurpant le titre de roi de France). Permis le traité d'Arras entre le duc Philippes de Bourgogne et le roi Charles VII. Puis gouverneur d'Arras. Il possdait dans Amiens le grand hotel ou demeuraient en 1674 les pretres de l'oratoire
Selon Larmolière, il se montrat « sévère en ses jugemens, mestmement contre les François, en faveur de ses maistres le duc de Bourgogne et l'Anglois dont il receut pouvoir de porter armes de gueules frété d'argent, semé de fleurs de lys d'or ».
x Amiens Jeanne de BEAUMONT d'où
1. Guillaume qui suit IV
2. Jean Le Jeune de Contay Cardinal. Il fut premièrement évêque de Macon comme l'écrit de Saint-Julien, puis évêque d'Amiens ou son obit est fondé. Il quitta cet evêché à Jean Avantage en faveur du Duc de Bourgogne qui en détenait la ville par engagement pour celui de Therouenne l'an 1437 dit Garet. Il se trouva au concile de Florence en qualité d'ambassafeur vers le pape Eugène IV de la part du Duc de Bourgogne ou il fut fait Cardinal du titre de St Praxede selon Garet puis de St Laurent in Lucina le 18 décembre 1439. Au rapport de Locrius et de Messieurs de St-Marthe apres lui m Gallias Christiana, il prit le nom de Cardinal de Thérouënne, Il s'acquist beaucoup d'honneur et de gloire dans toutes les affaires qu'il traita avec grande prudence car il était Jeune dans et de nom dit l'histoire des cardinaux mais viel d'esprit et par la liberalité et magnificience avec laquelle il vivait, car il était le plus riche des cardinaux e son temps, et il ne s'en fallut gueres dit Monstrelet, qu'après la mort d'Eugene IX il ne fut élu Pape. Il était docte et savant et écrivait meme «la vie d'Eugene IV qu'il dédia au Pape Nicolas IX son successeur ainsi que remarque la chronique de Flandre au catalogue des écrivains du Pays d'Artois apres l'exaltation duquel il fut envoyé à Ferrare pour faire l apaix. Sa mort précipitée qui arriva en la ville de Rome à l'age de quarante ans le 9 décembre 1451 arreta tous les grands services q'il avait rendu à son pays et à l'église par sa science et sage conduite dans les grandes affaires. Il est enterré à Rome dans l'église de son titre de St Laurent In Lucina avec cet épitape: « Hic Jacet Corpus R. Patris & Domini D Joannis titula Sancti Lauretii In Lucina SRE Presbyeri Cardinalis Morinensis nuncupati qui obijt anno 1451 die nona mensis decembris misere mei deus quia in te sperauit anima mea. »
IV. Guillaume LE JEUNE de CONTAY. Ayant été formé à la politique de la main de son père fit plusieurs voyayes de la part de Philippes Duc de Bourgogne vers le roi Charles VII et eut plusieurs entretiens avec ses ministres pour disposer les esprits à la paix et adoucir les difficultés qui se trouvaient de part et d'autre, ce qui réussit heureusement par la paix d'Arras entre ces deux princes, et retablit entièrement les affaires de France contre les Anglais. Il fut envoyé en ambassade de la part du Duc Philippes de Bourgogne vers le Pape Eugene IV pour le concile de Florence l'an 1439. A son retour il rendit de notables services contre les anglais au roi Charles VII. Il fut blessé au fameux siège de Pontoise, se trouva à celuy de Rouen et d'Harfleur la ou il commandait avec la hive une partie de l'année sous le comte de Dunois général de l'armée du roy et fut fait chevalier avec Jean d'Ailly par ce brave prince à l'assault qui se donna au fort des Anglais pour s'y être porté généreusement au rapport de Monstrelet. Il combattit au Ponteau de mer parmi la noblesse l'eu jusques au col l'an 1446. Enfin Philippes de Comines en son histoire luy donne la qualité de sage et vaillant chevalier et la louange d'avoir fidèlement servit Philippes Duc de Bourgogne son seigneur qui le reconnaissant pour homme de grand sens et d'exécution le mit auprès du comte de Charolais son fils pour lui donner conseil et le conduire dans le métier de la guerre comme il fit à la bataille de Montlhéry ou tout était perdu sans lui. Il marqua le lieu du combat en pésence de ce Prince fit donner l'attaque et l'arreta avec hardiesse et autorité comme il s'emportait à la poursuite des fuyards et le meme auteur de remarqué que le comte de Charolais estima sa parole et son sens et retourna tout court aussi fut-il demeuré prisonnier s'il eut seulement avancé de deux traits d'arc. Le conseil du comte ayant résolu de faire retraite ce seigneur s'opposa avec de fortes et puissantes raisons dit qu'il fallait la vivre ou mourir et combattre leurs ennemis, et que si l'on parlait de se retirer les soldats prendraient l'épouvante et la fuite, se disperseraient et se feraient prendre avec leur chefs avant qu'avoir fait vingt lieus, à laquelle opinion conclue le comte de Charolais dont bien lui en prit et d'avoir trois jours apres fait camper son armée à Estampes par le bon conseil de ce même seigneur qui fut ainsi cause de la conservation de son maitre et sauva bien du monde par son jugement et sa conduite. Et meme le conseilla comment il devait se comporter avec les princes qui etaient liguées avec lui; de sorte que Philippes de Commines qui met toutes les particularités de cette action en son histoire dit qu'un homme fort sage comme le seigneur de Contay sert beaucoup en une telle rencontre pourvu qu'on le veuille croire. Et le comte de charolais appris combien il vallait au jour d'une bataille à la tete d'une armée. Il acccompagna ce comte dans la guerre contre les Liégeois qui s'estaient révoltés contre le duc son père et conclu dans le Conseil avec le Maréchal de Bourgogne le chatiment exempaire de ces rebelles. Ce qui fut executé avec grande animosité. Comines dit que ce seigneur était en réputation d'homme d'honneur et de courage et qu'on n'avait jamais remarqué en ses opinions ni cruauté ni imprudence et ailleurs qu'un sage chevalier comme il était ne pouvait asses acheter ce qu'il dit pour l'avoir connu familièrement, il servit encore bien au comte de Charolais en la bataille qu'il gagna la meme année contre les Liegeois. Cet auteur rapporte la prédiction de sa mort qui lui fut faite pendant le siège de Liege et arriva l'an 1468 en la ville d'Hus, etant déjà fort vieil peu apres le trépas du duc Philippes de Bourgogne, et néanmoins cinq ans seulement apres celui de son père. Il eut une tres bonne fin et il mourut en réputation de grand capitaine. Monstrelet en parle en plusieurs endroits La Chroniques de Flandres et La Mortière dans son recueil des Illustres Maisons de Picardie. x Marguerite de LULLY dame dudit lieu et de Hamel d'où
1. Louis qui suit V.
2. Philippe qui suit Vbis.
3. Jeanne x Artus de LONGUEVAL seigneur de Tenelles, Buquoy, Gratibus, Vauvilliers, Rigny, et Cisy, qui pratiqua la réduction de St-Quentin a l'obeissance du Roy Louis XI et fut pour cela bailly d'Amiens ainsi que disent les aditions aux Chroniques de Monstrelet.
V. Louis LE JEUNE de CONTAY seigneur de Contay, Forest, Morcourt, Fricourt, Rentré. Il fut gouverneur d'Arras 1467. Il accompagna le duc de Bourgogne avec toute sa noblesse contre les gantois qui s'était révoltés et lui mena de grandes levées de soldats qu'il avait faites dans son gouvernement et dans ses terres, d'où vient que les gantois appelaient les gens du Duc, les Picards qui les réduisirent enfin à l'obéissance, ce fut lui qui commanda la cavalerie française à la rencontre de Folleville contre les anglais ou il y eut grand nombre de tués. Il fut de ceux qui accompagnèrent le Chancelier de Bourgogne pour faire la trève avec le roi Louis XI, l'an 1473 laquelle étant finie et le roi entré avec une puissante armée en Picardie pendant que le duc de Bourgogne était au siège de Huz en Allemagne se jetta dans Corbie pour défendre le pays de son prince naturel et légitime, soutint le siège et rendit la ville par composition après une rude batterie d'artillerie. Comines Lives 4 de ses mémoires. Il se retira dans Arras d'où ayant fait une sortie sur les gens du batard de Bourbon amiral de France, il fut pris dans un escarmouche avec Jacques de Luxembourg frère du connestable de St-Paul et le sr de Carency qui était les meilleurs chefs du duc de Bourgogne disent nos historiens et mené Prisonniers à Paris. Le Roy l'ayant reconnu homme de grand sens pour les affaires et de bon jugement le laissait aller et venir sur sa parole vers le duc de Bourgogne pour travailler à la paix et traitait avec lui fort familièrement. Il fit cacher sans sa chambre avec Philippes de Comines qui en raconte toutes les particularités pour entendre Louis de Greuille(?) et Jean Richer députés du connestable de St-Paul parler contre le duc de Bourgogne son maistre. Le Roy ensuite le dépécha avec des lettres de créance écrites de sa propre main vers ce Duc pour mesnager l'accommodement entre eux et se servit depuis toujours de lui dans ses négociations avec ce Prince qui donna lieu au roy de le faire chevalier. Il eut tant confiance en sa discrétion et fidélité qu'il lui expliqua le secret du besoin qu'il avait de la teste du connestable et lui communiqua le dessein quil avait de d'en défaire. Enfin ce seigneur apres tant d'allées et de venues travailla si bien qu'il fit faire une conférence entre Doriol Chancelier de France et Hugonnet chancelier de Bourgogne qui se termina dans l'assemblée en la chambre du Roy ou fut conclue une paix ou treve pour neuf ans par les articles de laquelle Charles de Contay son fils fut gouverneur de la ville de Corbie et du château de Beauquene pour le duc de Bourgogne a qui le roy mit ces places entre les mains pour récompense des soins que Le père avait apportés à ce traité apres lui avoir donné sa rançon et fait de grands présents il se retira dans son gouvernement d'Arras qu'il fut obligé de quitter pour accompagner le Duc de Bourgogne dans sa guerre contre les Suisses et l'assister de ses conseils qu'il suivit très mal ayant perdu par sa faute la bataille de Gransomme(?) apres la quelle il fut dépeché par le duc vers le Roy pour entretenir la trêve. Le Roi lui découvrit toute la trahison du compte Campobacho, le dessein qu'il avait proposé d'empoisonner le duc de Bourgogne ou de le livrer à ses ennemis. Philippes de Comines dit qu'il sait bien que le seigneur de Contay s'acquitta fidèlement et tres exactement de sa commission envers son maistre. Qui la prit tout au rebours dit cet auteur, et crut que c'étaient des défiances et des apréhensions que le roy lui voulait donner de ses gens dont mal lui en prit par la perte de la bataille de Nancy ou Campobacho se tourna du coté de ses ennemis et le fit tuer. x Jacqueline de NESLE dame d'Acheu (d'Archin) fille de Guy seigneur d'Offemont, Merlou, Bray, Encre et un des grands capitaines de son temps et de Jeanne de SALUCES fille de Thomas marquis de Saluces et de Marguerite de RONCY. D'où
1. Charles qui suit VI.
2. Philippes seigneur de Forest. S'étant attaché aux interests de la duchesse Marie de Bourgogne comme ayant esté élevé en la maison du duc son père, suivit l'archiduc Maximilien d'Autriche qu'il servit utilement pour apaiser l'esprit hautain et séditieux des gantois animé contre lui et surtout à la bataille de Guinegaste ou il commandait les flamans. Il suivit toujours la fortune de ce prince assez inconstante et facheuse par les révoltes et murmures des peuples de Flandes et de Brabant qui apres la mort assez prompte de Marie Duchesse de Bourgogne lui faisat la loi et voulaient avoir le gouvernement des affaires. Il le fit gouverneur de la ville d'Arras en reconnaissance de ses longs et agréables services et à cause aussi que les bourgoies de cette ville aimaient fort la maison de Contay dont il avaient eu déjà trois gouverneurs l'an 1492, un an apres que la ville eut été surprise pour Maximilien sur le Bâtard de Cardonne comme le remarque la Morlière en son histoire des Maisons Illustres de Picardie. Il y vécut paisiblement a cause de la paix qui était entre le roy Louis XI et Maximilien d'Autriche jusqu'en l'an 1501 qu'il mourut dans cette charge avec honneur le 24 aout suivant la chronique de Flandre. Il avait épousé Marguerite de LALLAIN fille de Josse seigneur de Montigny et de Lallain, gouverneur de Hollande et de Bonne de la VIEFVILLE fille de Louis et de Marguerite de BOMEVAL dame de Morpas sur Somme, ledit Louis fils de Mailler puisné de Sohier de la Viefville sgr de Thiennes, Josse de Lallain fils de Simon sgr de Montigny et de Jeanne de GAURE, Simon fils puisné d'Otton sg de Lallain gouverneur de Hainault. Il ne laissa ancun enfant de son mariage pourquoi il donna une partie de ses biens à Jacques Le Jeune de Contay son cousin germain, sa veuve se remaria en secondes noces avec Louis de LONGUEVAL.
VI. Charles LE JEUNE de CONTAY seigneur de Contay et de Mercourt, Fricourt, Rentré. Gouverneur d'Arras après son père qui était alors occupé aux négociations entre le roy Louis XI et Charles Duc de Bourgogne. Il quitta ce gouvernement à Philipes de Cordes qui le rendit au Roy pour quelque récompense pour prendre par les articles de la trêve entre le roi et le Duc dont son père avait été le médiateur, les Gouvernements de la ville de Corbie et du château de Beauquesne de la part du duc de Bourgogne afin de tenir tete aux grands seigneurs que le roi avait pareillement mis aux forteresses et dans les villes qu'il avait sur la rivière de somme pour la sureté de la trêve de part et d'autre et crainte de surprise. Il fut néanmoins mandé peu de temps apres part le duc dCharles de Bourgogne en Allemagne, ou il faisait la guerre pour lui mener de nouvelles troupes et servir dans son armée. Il suivit constament ce malheureux prince dans toutes ses disgraces de Granson et demorat qu'il attirait sur lui pour son opiniatreté et son ambition malgré tous les bons conseils de ses capitaines lui pouvaient donner et enfin à la bataille de Nancy qu'il perdit avec la vie et ou ce seigneur de Contay fut pris prisonnier l'an 1477 dit la Mortère en son histoire. René Duc de Lorraine victorieux en ce combat le relacha à la prière du roi qui avait envie de l'employer pour gagner les seigneurs Bourguignons à son partie. Il fit plusieurs voyages vers Marie de Bourgogne pour l'accommoder avec le Roy auprès duquel il se retira apres le massacre du Chancelier de Bourgogne et d'Himbercourt par les Gantois révoltés qui persécutèrent et enfin dissipèrent tous les serviteurs de la maison de Bourgogne et achevèrent de le ruiner. Il contracta mariage avec Barbe d'HALLUYN fille de Jean seigneur d'HALLUYN et de Jeanne de LA CLITE dame de Comines fille de Jean seigneur de Comines et de Jeanne d'ETOUVILLE. D'où
1. Françoise dame de Contay, Morcourt, Forcourt, Achen et autres lieux x Jean seigneur d'HUMIERES gouverneur de Pérones, Montdidier et Roye, lieutenant général pour le roi François Ier en Dauphiné et en Piemont. gouverneur d'Henri II s d'où
a. Jean d'Humières capitaine des gardes du corps du roi
b. Charles évêque de Bayeux grand aumonier de France, abbé des abbayes de St-Riquier, de St-Quentin de Beauvais, de St Barthélemy de Noyon et de St-Martin du Bois
c. Charlotte x François de MONTMORENCY seigneur de la Rochepot, frère du Connestable
d. Louyse x Guillaume de BLASAC seigneur de Marcoucy et de Malhesherbes

fils de Guillaume Le Jeune et Marguerite de Lully
Vbis Philippes LE JEUNE de CONTAY seigneur de Lully et de Hamel fit le premier essais des armes sous son père à la conqueste de la basse normandie contre les anglais. Il apprit tous les exercices d'un gentilhomme à la cour du Dauphin Louis qui craignant la colère de Charles VII, roi de France son père, s'etait retiré à Bruxelles auprès du Duc de Bourgogne et du comte de Charolais son fils. Le Dauphin ayant par ses menées et intrigues mis le Père et le fils dans une étrange division pour ceux de Croüy; Philippes suivant les inclinations de son ages et l'exemple de la jeune noblesse se ragea du coté du fils et prit tellement par dans ses desseins que pour détourner son ardeur inquiete et luy donner de quoi exercer son courage bouillant , Robert son aïeul gouverneur d'Arras le fit passer en Angleterre pendant les factions des maison d'Yorc et de Lencastre. Le crédit et les grandes habitudes de son ayeul aupres du Roy Henri VI à qui Richard duc d'Yorc disputait la couronne d'Anglettere lui donnerent une charge de général dans l'armée de la reine Marguerite Daniou sa femme qui deffit ce duc dans une bataille ou il fut tué et le comte de Vuarwick dans une autre et après ces deux victoires délivra le roy son mari de prison. Mais Edouard fils de Richard ayant entièrement mis le parti du roi en déroute, ce seigneur retourna en France et se mit de la croisade contre les Turc dans laquelle tous les princes chrétiens entraient pour commander dans les troupes du Duc de Bourgogne y envoyait. La mort du Pape Pie II et les guerres civiles de la France divisèrent ces princes et arrétèrent ce beau dessein. Le devoir de sa naissance et les intérets de sa maison l'attachant au service du comte de Charolais. Il mena du secours au duc de Bourbon allié de son prince, mais l'accommodement du duc étant fait avec le roi il distribua ses troupes dans les villes frontières de la Bourgogne pour les defendre contre l'armée royale, et depuis fut envoyé vers le duc de Bretagne pour hater le secours et trouvant tous les passages bouchés fut contraint de passer en Angleterre et de la à Calais, il alla au siège de Liège avec le Roy et le duc de Bourgogne ou il souffrit avec constance les incommodité de l'hivers, de la faim et des rudes sorties des assiègés. Enfin s'étant jetté dans Pontcallier sur le Doux que les suisses assiégaient il y fut griévement blessé d'un coup de couluvine dont il eut la jambe cassée et demeura estropié toute sa vie qu'il fit encore assez longue en sa maison de Hamel, et jusques l'an 1493 qu'il mourut sous le regne du roi Charles IX. On voit quelques legs que le susdit seigneur fit à l'gélise de Hamel par son testament dont il fait exécuteur Philippes Le Jeune de Contay gouverneur d'Arras. Il eut pour femme Jacqueline de RIENCOURT fille d'André seigneur d'Orival, Bergicourt, Quensel, Lincest et de Marie de MONTMORENCY fille d'Hugues et de Marie d'OGNIE d'où
1. Jaque qui suit VI
2. Guillaume se fit moine au Mont Saint-Eloy proche d'Arras.
VI. Jâque LE JEUNE de CONTAY prit les armes de Contay après la mort de Philippe son cousin germain dont il fut héritier en partie. Il marcha avec le roi Charles IX à la conquete du royaume de Naples et servit bien dans toutes les rencontres de ce fameux voyage. Il demeura en garnison à Caiette dont les bourgeois s'étant rebellés on en fit un horrible carnage, il y soutint depuis un facheux et rude siège avec la noblesse par Dom Frédéric qui fut par apres Roy de Naples d'où il sortit vie et bagues sauves par le traité qu'en fit le seigneur d'Aubigny et s'en retourna en France après l'entière déroute des français en ce royaume la. Il reprit les armes sous le roi Louis XII dans les guerres du duché de Milan. Il se trouva au siège et saccage d'Alexnadie de la Paille et dans les grands remuements d'Italie dont les factions prenaient et quittaient à toute heure le partie des français. Il se sauva heureusement dans la ville de Gênes dans le massacre que les bourgeois y firent de la garnison française contre leur foy promise, il se signal particulièrement dans la guerre contre les vénitiens à la bataille d'Agnadel et aux prises des villes de cette seigneurie. La mort de Charles d'Amboise seigneur de Chamot, gouverneur du Milanais et général de l'armée du roi en Italie, de qui il était grandement aimé et favorisé le fit retourner chez lui en France. x Alix de DREUX d'où
1. Pierre qui suit VII.
2. Catherine x Hugues DESCHARD sgr de Mircourt etc
3. Isabeau x Guillaume de PISSELEU seigneur de Heilly et capitaine de mille homme de la légion de Picardie fils de Jean de Heilly maréchal de France d'où
a. Adrien qui succéda aux charges de son père et fut gouverneur de Hesdin
b. Charles évêque de Condom si célèbre par ses poésies et estimé par Ronsard
c. François évêque d'Amiens qui y fit de belles et saintes constitution dans un synode solennel qu'il tint l'an 1546.
VII. Pierre LE JEUNE de CONTAY seigneur de Lully et de Lespinoy suivit le vailant seigneur de Pontdremy au ravaitaillement de Thérouenne au forcement de Neuffosse et à la défaite des garnisons de St-Omer, Aire et Béthune. Il titn le gouvernement du château de Beauquesne place forte en ce temps la contre les Impérieux et la conserva pendant tous les ravages des ennemis en Picardie jusques à la paix de 1529 entre le roi François Ier et l'Empereur. Il fut récompensé d'une lieutenance de mille hommes de pied de la légion de Picardie que le roi avait instituée à l'exemple des Romains. Il passa les monts dans les guerres de Savoie et d'Italie, d'où revenant après différents succès des armées françaises il trouva tout son pays désolé et tous les villages voisins de la somme réduits en cendres par l'armée d'Henri comte de Nassau qui vint assieger Peronne. Il s'y hetta avec le seigneur de Ceveur capitaine général de la légion de picardie et mille hommes de pied de cette légion et aussi el maréchal de la Marc et cent hommes d'armes et ils entrérent à la faveur des incendies qui étaient par toute la campagne, soutinrent plusieurs assauts et obligérent par leur vigoureuse résistance le comte de Nassau d'abandonner son entreprise après un mois de siège. Ce seigneur échapa de la défaite de l'arrière ban blessé en plusieurs endroits combattit à la bataille de St-Laurent, ou il commandait une compagnie de cavalerie dont il se qualifie en son testament, et y fut fait prisonnier, toutes ces disgraces, ses services continuels à la guerre, et à la désolation de la Picardie ruinèrent beaucoup ses biens et les affaires de sa maison. Il mourut en 1566, au mois d'août aux premiers troubles de la religion. Il eut pour femme Catherine de FOREST fille de Georges seigneur de Fontaine et de Louise BARASTRE d'où
1. Robert fut tué du vivant de son père en Piémont
2. Françoise x Jean seigneur de LASSIGNY et de la Toilette en Champagne fils de celuy qui était lieutenant du roi dans Mouzon, quand il fut assiègé par les Impériaux
3. Marguerite. Elle fut la tutrice de son frère Jean x Philippes de HAMES baron d'Estoun
4. Jean qui suit VIII.
VIII. Jean LE JEUNE de CONTAY sgr de Lespinoy. Il fut retenu sous la tutelle de Marguerite de Contay sa soeur pendant les troubles de la guerres civiles qui ravageaient tout le royaume. Elle l'instruisit dans la Religion Catholique de ses pères lorsque le calvinisme infectait toutes les provinces ou il partageait la noblesse et portait avec lui le fer et le feu pour sa defence. Il fut page de Mre Antoine de Crequy cardinal et évêque d'Amiens qui lui fit du bien à sa mort. Il s'attacha depuis auprès de Monseigneur François d'Orléans comte de St-Paul gouverneur de Picardie qui soutint toujours le partie des roys Henri III et Herni IV contre la ligue qui s'était fortifiée dans Amiens sous le gouvernement de Charles de Lorraine duc d'Aumale qui dura jusques à l'an 1494 que les habitants secouerent hardiment ce fameux joug et reconnurent leur véritable maitre le roi Henri IV a quoi servit beaucoup le seigneur de Lespinoy qui y fit plusieurs voyates inconu pour porter les pincipaux à l'obéissance du roi, il accompagna le Comte de St-Paul au secours qu'il voulait jetter dans Dourlens qui fut entièrement défait avec grande perte de la noblesse, cette déroute fit mettre le siège par les espagnols qui l'emportèrent d'assault, passérent tout au fil de l'épé et pillèrent toutes les maisons. Ce fut la ou il perdit tout le bien qu'il avait retiré dans cette ville pendant la désolation et la ruine et toute la Picardie. Il traina le reste de sa mauvaise fortune jusqu'à la surprise de la ville d'Amiens par les ennemis contre lesquels il tint bon quelques temps avec le Comte de Saint-Paul de qui il était le lieutennant et ils furent contraints de se retirer à Corbie, le pillage de la ville qui dura trois jours acheva de ruiner toute sa famille qu'il y avait laissée dont l'affection avec le ressentiment de sa perte et l'ordre du roi pour la convocation de l'arrière ban de la noblesse le fit trouve à sa reprise pour y faire ensuite le séjour de sa vieillesse et le repos de sa vie. Il laissa de damoiselle Marie DENISSART:
1. Benoit LE JEUNE de CONTAY +25.1.1675 Paris, couvent des feuillants du Faubourg Saint-Honoré (iad LXXXVIII-235 29.1.1675) chevalier sgr de l'Espinoy/Lespinoy maréchal de camp des armées du Roy et l'un de ses 25 gentilhommes ordinaires de la maison du Roy, suivit dés sa jeunesse par son inclinaison l'exemple de ses ancêtres dans les guerres du Roi Louis XIII contre les religionnaires, fut des premiers qui passèrent dans l'Isle de Ré au secours du fort de Saint-Martin ou il fut blessé à la défaite de l'armée anglaise, ce qui lui donna l'occasion d'etre connu du roi qui après quelque récompense l'ayant recommandé de sa bouche à Mr le duc de Luxembourg le fit mettre dans sa compagnie de Chevaux-Légers en qualité de volontaire, il suivit a demy guéry le bonheur des armes de son prince dans les guerres de Savoie, il combattit au pas de Suze ou il fut blessé dans une attaque commandant une brigade des cinquantes maistres. Monsieur le cardinal de Richelieu qui le connaissait homme d'esprit l'employa au dessein de la reprise de Corbie par ce qu'il avait une connaissance parfaite de la place et du Paya..[?], y entra devant le siège pour lui en apporter l'estat. Et comme le roy l'eut assiégée il se chargea de mettre le feu dans les moulins de la ville (qui étaient au bastion de la porte de Nortre Dame) qui fournissaient les farines aux ennemis ce qu'il executa avec tant de promptitude et de courage que Mr de St-Peuil en ayant fait rapport au roi sa magesté lui donna la récompense sur le champ d'un service si important. Ce qui obligea les assiégés à capituler et il eut sa confiscation des biens de quelques bourgeois de la ville qui avaient favorisé les espagnols. Il fut encore employé par ce grand cardinal en plusieurs voyages et affaires secrettes dont la mort arreta tous les desseins et la bonne fortune qu'il pouvait espérer par ses services de la libéralité de ce sage ministe. Il servit depuis dans les guerres de Flandres sous Messieurs les Ducs d'Orléans et prince de Condé qui le donnérent en otage aux ennemis pendant la capitulation de la ville de Furnes et le firent maréchal de camp pour tous lesquels devoirs ce prince lui procura auprès de la reine régente la charge de gentilhomme ordinaire de la maison du roi l'an 1652. Il fut aussi en Catalogne avec Me le marechal d'Hoquincourt qui le faisait servir de Maréchal de Camp en son armée et depuis à la levée du siège d'Arras, ou il entra tout blessé avec ce meme maréchal, l'année suivante il eut son cheval tué sous lui au siège de Landrecie et se trouva aux prises de Condé et de St-Guislain avec sa majesté et enfin aux sièges de Montmoli, St Venan, Bourbourg, et Mardic. Son grand âge ne luy permettant plus de se trouver aux combats et aux sièges des villes y ayant assisté pendant plus de 30 ans tant aux guerres de Louis XIII de triomphante mémoire qu'avec sa magesté Louis XIV aux siéges et prises de STenay, Conday et St Guislain, il commenca à goueter la douceur du Repos que ses fatigues lui avaient mérité, mais comme il était de tres bon conseil le public eut recours à lui dans l'accident facheux qui arriva à cette ville de Paris lors que sa grande inondation ou les marchands y firent perte de plusieurs millions, ses amis qui savaient son expérience au fait des eaux s'addressaient tous à lui, enfin et le gouverneur de cette grande ville, le duc de Mortemar et Mr le Président Pelleiter Prévost des marchands le consultèrent sur le dessein qu'on avait de savuer la ville de tant de pertes qu'elle avait fait par les eaux, et on l'appella pour ce sujet a plusieurs assemblées publiques de la ville ou le dessein qu'il proposa d'un canal de décharge de la rivière fut trouvé si bien imaginé que le roi qui en entendi parler voulur le voir, et il en entretint sa magesté lui faisant voir le plan, les moyens de l'executé et sa manière avec tant de netteté et des raisons si convaincantes que le roi l'approuva par dessus touts les autres desseins qui avaient paru jusqu'alors.
Il épousa en premières noces Catherine COUSTURIER dont il n'eut pas d'enfant. Ce qui les obligea à adopter pour leur fils et propre enfant Louis LE JEUNE de CONTAY leur neveu afin de conserver dans la maison le nom et les armes. Cette adoption fut faites le 20 octobre 1659 comme il paraît dans les archives du Monastère Royal des Feuillans de Paris ou il y a copie des titres et papiers de la noble maison de Contay et c'est dans l'église de ce monastère que le susdit sr de Contay doit estre enterré conformément au traité qu'il en a fait avec les supérieurs desdits Feuillants des le 23 février 1660, et le 8 avril 1667. x2. Isabelle PINSON d'où du second lit
a. Louyse-Françoise LE JEUNE de CONTAY °1.7.1669. Elle fut vouée à la Sainte-Vierge et à Saint-Joseph et porta l'habit de St-Bernard jusqu'à l'age de sept ans.
2. Jâque qui suit IX
IX. Jâque LE JEUNE de CONTAY d'où
X. Louis LE JEUNE de CONTAY, qui fut adopté par son oncle Benoit le 20 octobre 1659. Il fut fait par Louis XIV page de sa chambre l'an 1696 sous Mre Charles de Créquy prince de Poix, pair de France et premier gentilhomme de sa chambre en faveur des services signalés que le dit sr de Contay son oncle à rendus au feu Roi Louis XIII d'heureuse mémoire. Lequel commenca à paroistre avec honneur en cette qualité au clébre maraige de sa magesuté qui épousa l'infante d'Espagne au mois de juin 1660 estant à St Jean de Luze ou il fut choisy pour accompagner le dit sr duc de Crequy qui porta le présent de noces à la reine qui était à Fontarabie avec le roi d'Espagne son père, ensuite à la magnifique entrée de leur magestés à Paris le 26 aout 1660. Et pour marque de la bonne afection que sa magesté lui portait et le désir qu'elle avait de s'en servir en considération des services que le dit sgr de Contay son oncle lui rendait dans ses armées en qualité de maréchal de camp, lui donna à sa sortie de page d'honneur de sa chambre ou il avait esté six ans pour le tenir toujours aupres de sa personnes, la charge de l'un de ses gentilhommes ordinaire l'an 1662. Ensuite de quoi sa magesté le fit mettre dans la régiment de Monseigneur le Dauphin qui allait en Flandres l'an 1668. Enfin la dite magesté lui donna une charge de capitaine dans ce régiment la ou il fit de mieux son devoir au fameux siège de Mastrick l'an 1673.

Fils de Robert et Marie Carmin
IIIbis. Jehan LE JOSNE « fils maisné » x Jehanne DANVIN fille de Jacques DANVIN escuyer sr de Noyelle bailly de la ville de Pernes d'où
IV. Robert LE JOSNE possèdes des biens et fonds de terre au quartier de Pernes et au village de Pressy x Caterine DESCAMPS d'où
V. Robert LE JONNE x Catherine de LA DIENNÉE fille de Jehan et nièce de Henri de la DIENNEE sr de Bouvignies maieur et lieutenant de Pernes sous Jehan Jehan chevalier sr de Senlis et de Radinghem bailly et gouverneur dudit lieu d'où
1. Jacques LE JOSNE qui suit VI
2. Jehenne LE JOSNE
3. Jacqueline LE JONNE
VI. Jacques LE JOSNE sr de Pressy x Jehenne de LA MOTTE fille de Jehan sieur de Baraffle et Marie de LE WICQUE [dont descents François de LA MOTTE chevalier sr de Baraffle, Bracquencourt, etc lieutenant général du bailliage de Saint-Omer d'où
1. François LE JOSNE qui suit VI.
2. Charles LE JOSNE
3. Jehan LE JONNE pretre
VII. François LE JOSNE escuyer sr dudit Pressy maieur de Pernes x Anne WARNIER fille de Gauvain et Fierete de BAILLOEUL (Gauvain fils de Nicolas WARNIER sr des Tourelles et Anthoinette de WERQUIGNOEUL) d'où
1. Adrien LE JOSNE x Claire de CORNEHUZE fille de Henri escuier dt à Bailloeul en Flandres et de Françoise de CREQUI
2. Jehan LE JOSNE sr d'Estourelles homme d'armes de sa majesté sous la charge de feu les sr de Montigny et conte de la Roche, chevaux-léver x1. Pasques de DIVION fille de Jehan x2. Françoise de BLASSEL fille de Oudart escuyer sr de Wachin et Jenne de SEMPY x3. Marguerite de LABROYE veuve de Adrien de MARKAIS sr de Malfiance

Fils de d'Adam LE JOSNE ca 1350 et Marie d'EUDIN
IIbis Tassart LE JOSNE sgr d'Ambricourt procureur général d'Artois, conseiller du duc de Bourgogne x Jacqueline de BURNET d'où
1. Jean qui suit III
2. Tassart tige des sgr Le Josne de Créquy
3. Anselme prieur des Célestins d'Amiens en 1409
4. Hugues LE JOSNE tige des sgr d'Ambricourt éteint
5. Jean LE JOSNE tige des sgr d'Esquirre éteints
III. Jean LE JOSNE éc sgr de Libersart ca1429 x Gilles de LIESTE du VAL d'où
1. Jean qui suit IV
2. Perrine LE JOSNE x Guillaume L'ESTRELIN
IV. Jean LE JOSNE éc sgr de Denier x Marguerite de WAVRANS fille de Jean de WAVRANS éc sgr de Pierremont d'où
1. Jean LE JOSNE dont la postérité est éteinte
2. Pierre qui suit V.
V. Pierre LE JOSNE sgr de Deniers x Marguerite de GOSSON d'où [ou I. Adrien LE JOSNE, natif de Pierremont, reçu bourgeois d'Arras le 31.10.1549 paroisse Notre Dame, testa le 5.2.1564 d'où]
VI. Adrien LE JOSNE écuyer sgr du Denier, déclaré noble par sentence de l'élection d'Artois du 16.9.1589 x1. 1569 Marie FLAMENT fille de Fremyn FLAMENT et Marguerite MICHAUT, x2. 1582 Marguerite COURCOL d'où
du premier lit
1. François LE JOSNE
2. Jean LE JOSNE
3. Pierre LE JOSNE licencié es lois advocat au conseil d'Artois, récréanta sa bourgeoisie à Arras, paroisse St-Géry le 11.4.1579 x Eleonore de MONCHEAUX-ADIN fille de Nicolas, sgr de Froideval et Jeanne BAUDUIN d'où
a. Pierre LE JOSNE écuyer sgr de Framecourt, récréanta sa bourgeoisie à Arras le 27.11.1626
du second lit
4. Adrien qui suit VII
5. Anne LE JOSNE x Nicaise BEHAREL ecuyer sgr de Rieux-en-Marais
VII. Adrien LE JOSNE +1622 écuyer sgr de Grandmarets et Versigny receveur général du domaine au quartier de Pernes. Il obtint l'exemption du droit de nouvel acquiet par sentence de l'élection d'Artois du 16.9.1583, testa le 1.12.1621 à Pernes x Marie de FROIDEVAL ca1628. Elle passe un acte à Lillers 1622 (armes Froideval or à la face de g. surm d'un pal dentelé de s.? entre 2 coqs hardis et affrontés du m.)
1. Anne LE JOSNE ca1655 demeurante à Pernes x pc 24.6.1628 Saint-Omer Jacques de SARRAZIN sr de Chartres +av1655, alpher de la compagnie de monsieur le comte de Busquoy et présentement en garnison de la ville d'Ostende fils de + Chrestien et Marie BERTRAND
2. Adrien LE JOSNE qui suit VIII
3. Marie LE JOSNE x Jean MACQUER greffier du bailliage de Hesdin
4. Cecille LE JOSNE x Hector GARSON greffier du comté d'Arques
5. Jean LE JOSNE sgr de Versigny
VIII. Adrien LE JOSNE +1660 escuyer sr du Grand-Maretz lieutenant général des ville et bailliage de Lens et Hennin-Liétard, fut reçut bourgeois d'Arras le 13.8.1632. « refugié à cause de la guerre à Lille 1659 », dt à Saint-Omer 1658 x1. 1618 Florisse LE VISEUX (LE VISEUX: de sinople à la gerbe d'or), soeur germaine de François VISEUX chanoine à Lens x2. Anne MESTIATIS fille de Fabio MESTIATIS et Marguerite de THIN, veuve de Pierre LE CLEMENT sieur de Levaque d'où
du premier lit, 9 enfants
1. Louis-Georges LE JOSNE écuyer sgr de Grandmarets fut reçu bourgeois d'Arras le 2.9.1666, il obtint des lettres de chevalerie données à Saint-Germain e 3.8.1679 (ou 1669) x 1647 Marie-Anne LE CLEMENT de LESVACQUES fille de Pierre mayeur héréditaire de Feuchy et Anne de MESSIATIS d'où postérité
2. Pierre-Paul LE JOSNE qui suit IX.
du deuxieme lit 10 enfants dont
3. Adrien LE JOSNE écuyer sgr du Hazoye
4. Albert LE JOSNE écuyer, officier de dragons
IX. Pierre-Paul LE JOSNE °1624 ca1668 escuyer sr de Werciny capitaine d'infanterie entretenu au service de sa majesté 1669 x 19.4.1661 Jeanne-Thérèse DAUCEL, dt à Saint-Omer soeur de Louis-François DAUCEL escuyer sr d'Enquin, fille d'Eustache sgr d'Enquin et Marie de BRANDT d'où
1. Louis-Joseph LE JOSNE sieur d'Ennequin, d'Isbergues, mort à marier en 1705
2. Louis-Ignace LE JOSNE sieur de Cappelle qui suit X.
3. Brigitte LE JOSNE x Adrien-François de WION d'ANTIN sieur de Fontaine d'où
a. Jean-François d'ANTIN
b. plusieurs filles
4. Marguerite-Ursule LE JOSNE x René-François de BRANDT sieur de Marconne, Prompsart d'où
a. Louis-François de BRANDT sieur de Marconne
b. Alexandrine-Isberghue de BRANDT x Charles-Joseph-Hubert de la FLAMANGRIE
5. Florence LE JOSNE x Jacques-Noël WLLART baron d'Oeuf d'où
a. Florence-Eleonore WLLART x François-Louis BERTOULT sieur de Hauteclocque
X. Louis-Ignace LE JOSNE de CONTAY écuyer sgr de Versigny, Capelle-sur-la-Lys x 1704 Charlotte-Isbergue de DION fille de Jean sgr de Wandonne et Isabeau de LA HAYE



Sentence de noblesse et exemption de tailles au profit d'Adrien et Jehan Le Josne, frères écuyer sr de Pressy et des Tourelles contre les habitants dudit Pressy-lez-Permes le 27.10.1589:
(...)
« Les habitans de Pressy soutenaient que les défendeurs (Adrien et Jehan Le Josne) « ne provenoient de gens nobles comme ils se pourvantoient, ains de parens ignobles et roturiers, sans faire profession de noblesse ni usé d'habitz et vestemes convenables à gentilzhommes, et prins ladite qualité d'escuier, sinon que bien rarement, et par titles et papiers privez et non publicques et patens. Davantaige qu'ilz ne provenoient nullement desdits Le Jonne d'Angres et Contay, cy dessus nommez que ainsy fut, ne feroient aucunement apparoir que Robert Le Jonne sr d'Angre, pour estoc commun cy dessus avecq damoiselle Marie Carmin, damoiselle de Morcourt, sa compaigne, ait eu lesdite Jehan Le Josne, maisné filz, dont lesdits deffendeur et joinct se pourvantoient de venir, ains seulement lesdits Robert et Denis dessus nomez, ny que les descendans d'eulx aient oncques recogneu ny advoué lesdits deffendeur et joinct pour leurs parens et issus de meisme familles n'aians aussy porté samblables armes que eulx, sinon depuis peu de temps, ains aultres du tout différentes, qu'ilz avoient choisy à plaisir et discrétion ».
Les défendeurs protestent qu'ils sont bien de la même maison que les seigneurs d'Angres et de Contay, « encoire que aucuns d'eulx ne les euissent recogneu pour parents, qui advient souvent en aucunes familles par faulte de convrersation ou desdaing les ungz des autres par grandeur ou aultrement ... tous lesquelz ses prédécesseurs avoient aussy porté les meismes armes que les sieurs d'Angres et Contay, assavoir de goeul freté d'argent, semé de fleurs de lys d'or, saulf que en aucunes maisons et familles, aucuns d'eulx les polroient avoir escartelé et enrichi d'aultres quartiers nobles, sy comme des quartiers de Ranchicourt, La Wicque, La Motte, Warnier, Werquignoeul, Bailleul, Wignacourt et aultres à raison des alliances ... » La sentence donne gain de cause aux Le Josne (Registre de l'élection d'Artois de 1587-1595 f°38)

source: Annales de la Société d'études de la province de Cambrai, Volume 3‎ - Page 680
I. N. LE JOSNE x Saincte du WEZ (qui x2. Jacques de RANCHICOURT) d'où
1. Jehan LE JOSNE escuyer sr de Palfart ca1560
2. Catherine LE JOSNE x Jehan EVRARD escuyer ca1560
3. Jenne LE JOSNE x Hues FERCOT sr de Selers +av1560


VISEUX (Lens, 62)

source: notariat de Saint-Omer (dépouillements Philippe Derieux, Yves Lemaire)

I. Martin VISEUX, de Lens d'où
1. Florisse VISEUX x Adrien LE JOSNE escuyer sr de Grand-Maret et Werchigny dt à Lille 1645 par refuge à cause de la guerre)
2. François VISEUX chanoine à Lens ca1625
3. ? Catherine VISEUX ca1631 x Jean WANDELART docteur en médecine dt à Lille 1645

GOSSON (Arras)

GOSSON, Nicolas, frère de Marguerite. Jurisconsulte français. Né à Arras en 1506, décapité le 24 octobre 1578. Il fut accusé « d'avoir été auteur et promoteur de plusieurs assemblées illicites, factions et séditions, advenues en cette ville d'Arras, de soy estre adrogié et attribué juridiction, puissance et authorité, au préjudice des Haulteurs et Prééminences de ceste ville; d'avoir diffamé de bourgeoisie notable, et aultres gens de bien de la dicte ville, de estre de diverses factions, et imposé que les aulcuns étoient Joannistes (partisans de don Juan d'Autriche, gouverneur des Pays-Bas); les aultres Allenchonistes (partisans du duc d'Alençon) tenant le parti des Franchois; les aultres bons patriotz (républicains), qui sont ermes factieux et séditieulx; d'avoir imposé aux sieurs du magistrat divers crimes, faulsement et contre vérité, et d'avoir eu en mépris l'autorité suprême, tant de messiers du conseil d'Artois que dudit magistrat... » Pour ces griefs, par arrêt prononcé le 25 octobre 1578, Nicolas Gosson fut condamné à « estre mis au dernier supplice par l'espée, au devant de la Halle Eschevinalle de ceste ville.3 Nicolas Gosson, cette victime des troubles de la guerre civile, s'était appliqué à l'étude particulière des coutumes de la province d'Artois: son travail fut publié sous le titre de « Commentation ad Consuetudines Atrebatesias jurisconuslti clarissimi; Anvers, 1582, reproduit dans les diverses éditions des Coutumes d'Artois (source Hoefer).

Pendant l'occupation espagnole et les guerres de religion, en Hollande, Guillaume le Taciturne (1533-1584), prince d'Orange, chef de file des protestants, entre en lutte contre le gouverneur des Pays-Bas, Don Juan d'Autriche, le bâtard de Charles Quint, envoyé par son demi-frère le roi d'Espagne Philippe II, chef de file des catholiques. De cette époque date la scission entre les Pays-Bas et les Belges. L'Artois restait attaché à la religion catholique (les Johannistes, partisans de don Juan d'Autriche, gouverneur des Pays-Bas), mais, à Arras, les Orangistes inclinaient à une entente avec les protestants, et prétendaient soustraire le pays à la domination espagnole. La population était peu disposée à passer sous la domination française. En 1577, les Orangistes arrageois s'emparent de l'Hôtel de ville. L'avocat Nicolas de GOSSON est à leur tête. Guillaume d'Orange les soutient en leur envoyant une compagnie armée, les "verts-vêtus" qui prennent le commandement de la ville. Mais devant les excès de de GOSSON, le Conseil d'Artois est ulcéré. Soutenus par la ligue catholique, les échevins reprennent le contrôle de l'Hôtel de ville. Le procès des Orangistes est instruit sans retard. La plupart des meneurs sont pendus, et de GOSSON est condamné à avoir la tête tranchée et le corps coupé en quatre. Il fut décapité sur la Petite Place, devant la halle de l'échevinage d'Arras le 25-10-1578 (gravure AD p-de-C côte : 4J481F
Arras allait passer sous la domination française en 1641.
(source André Bocquet – http://genealogies.ternois.free.fr/)

GOSSON (Nicolas) [Ambrines (Pas-de-Calais) 1506 - décapité à Arras 26 oct. 1578]. Il est fils d'Anthoine, issu de la branche puînée des descendants de Baudouin Gosson, connu au xve s., la branche aînée étant celle de Jean, seigneur de Holloy et d'Ambrines, et portant la particule dès le xvie s. Avocat, il vint s'installer à Arras en 1536, en devint bourgeois le 17 juin 1538. Il épousa Marie Marchant, la fille de Jean, procureur en Courlaye, dont il eut au moins deux enfants : Anthoine et Marie. Gosson acquit par son savoir, son expérience judiciaire, une grande réputation professionnelle. Il vivait dans une riche demeure, à Arras, l'Angèle, y recevait ses clients et y poursuivait ses études de droit coutumier. L'Artois était alors, comme les XVII Provinces des Pays-Bas espagnols, en proie aux troubles opposant catholiques et calvinistes et le terrain d'une profonde crise politique. La Pacification de Gand (1576) maintenait tous les habitants sous l'autorité du roi d'Espagne, la religion catholique était seule tolérée au Sud. Le prince d'Orange prit, dans les provinces du Nord, un ascendant considérable sur les États généraux et les calvinistes continuèrent leur propagande au Sud, gagnant de nombreux partisans à Arras où de graves troubles éclatèrent en 1577-1578. En janv. 1578, le peuple arrageois s'insurgea quand le gouverneur des Pays-Bas, don Jean d'Autriche, écrasa l'armée des États et du prince d'Orange. Les États d'Artois furent contraints, sous la menace, de voter un crédit pour lutter contre les Espagnols. Nicolas Gosson et son fils Anthoine étaient des prosélytes ardents du prince d'Orange ; son neveu Maillot tenait chez lui des réunions de conspirateurs orangistes. Bientôt il fut accusé d'attentat contre la personne du souverain et la sécurité publique et condamné par arrêt du 25 oct. 1578 à « être mis au dernier supplice par l'espée au-devant de la halle eschevinale de cette ville ». Il fut exécuté le 26. N. Gosson, jurisconsulte renommé, s'était appliqué à l'étude des coutumes de la province d'Artois. On lui doit Commentatio ad consuetudines Atrebatesias, Anvers, 1582, reproduit dans les diverses éditions des coutumes d'Artois.
E. Edmont, Galerie ternésienne. — Ch. de Gosson, Hist. généal. de la maison de G., 1908. — Cioranescu, XVIe s.
G.-L. Trenard.
(Dico bio Fr)


RENTY (de) (Saint-Omer, 62)

source: notariat de Saint-Omer (dépouillements Philippe Derieux, Yves Lemaire)
voir: GGRN Autre Millénaire n°324, pp. 176-180

I. Josse de RENTY +av1561 teste 12.2.1557, en faveur de son fils et de sa petite nièce Guyotte DOURUEL x Anne de GAVELLE (qui x2. Claude LE MASSIN escuyer) d'où
II. Jehan de RENTY +av1591 x Guislaine DESPLANCQUES soeur de Pierre DESPLANCQUES escuyer sr Despignoeul d'où
1. Anthoine escuyer sr de Bouvin, Delettes, Upen, etc teste 12.9.1596 à Saint-Omer
2. Anne de RENTY « fille aisnée » x pc 17.1.1591 Saint-Omer (62) Loys DAUCHEL escuyer sr d'Enquin, Picquehem, Bécourt et Le Palme d'où
a. Eustace DAUCHEL ca1596 x pc 11.12.1617 Saint-Omer Marie de BRANDT fille de + Jehan de BRANDT escuiyer sr de Courchelles, de Tilques en partie et Jenne PLOIART
b. Anne DAUCHEL ca1596
3. Philippe de RENTY ca1596 x Liénard de HOCQUINGHEM chevalier sr dudit lieu, baron de Zeltun, vicomte de la Plancque, sr d'Acquicourt, Clarques, Boninghem 1617
4. Françoise de RENTY ca1591 sr de la Chappelle, Sambletun, La Fresnoy, 1617


GAVELLE (de) (Saint-Omer)

source: notariat de Saint-Omer (dépouillements Philippe Derieux, Yves Lemaire)
voir: GGRN Autre Millénaire n°52, pp. 212-22

I. N. de GAVELLE d'où
1. Pierre GAVELLE +av1568 seigneur d'Upen d'Aval, Acquembronne, Delettes, Samblethun. teste 30.9.1561 et veut être inhumé en l'église d'Upen devant du grand autel x Françoise de MONTFORT ca1579 (qui x2. Jehan DU BOIS +av1579) d'où (pas forcément de cette femme)
a. Anne de GAVELLE dame d'Upen d'Aval, Acquembronne, Delettes, Samblethun ca1576 « fille unique héritière » demeurants à Delettes 1576 x1. Josse de RENTY +av1561 x2. Claude MASSON / LE MASSIN escuyer ca1576 sieur de la Chappelle, Homme d'armes des Ordonnances du Roy Notre Sire sous la charge de Haut et Puissant Seigneur Monseigneur le Comte du Roeulx, Gouverneur de la Comté de Flandres, demeurants à Delettes en 1576
2. Jehan qui suit II
II. Jehan GAVELLE laisné escuyer sr de Groeuppes demeurant à St Omer (partage 10.10.1558, Nicolas son fils aisné aura ses biens à Rippigny, sa fille unique Marguerite femme de Nicolas CASTELAIN; et Charles GAVELLE) x1. ? x2. Anthoinette CHANTERAINE +av1551 « seconde femme », mère de Marguerite x3. Jehenne LE PETIT (mère de Jehan le jeune), peut-être première femme d'où
de Anthoinette CHANTERAINE
1. Nicolas GAVELLE « fils aisné »qui suit III
2. Marguerite GAVELLE « fille unique » x1. pc 6.1.1551 Saint-Omer Nicolas CASTELLAIN receveur des Aides de ce Pays et Comté d'Artois fils de + Georges et Catherine RUETAINE (mariage en présence de Pierre GAVELLE escuyer cousin) x2.pc 12.4.1567 Saint-Omer Jacques LE QUETTRE / Jacques LE COEUSTRE / LE KETTERE ca1575 +av1576 licencié es lois, advocat postulant de cette ville de Saint-Omer, procureur du Roy Notre Sire en la ville de Hesdin [au second mariage de 1567 en présence de Guillaume CASTELAIN, bailly de Tilques, Pierre VITRY, escuier son b.oncle, Sr Nicolas GAVELLE, Sr de Groeupes en partie, eschevin dcv de St Omer, Me Pierre DE LE BECQUE, licencié es loix son neveu, Sire Claude ANDRIEU, lieutenant du Maieur dcv, Grisogon LOSTE, greffier des vierscaires.] d'où
a. Jehenne CASTELAIN x pc 21.6.1575 Saint-Omer Lambert OBERT
du Jehanne Le Petit
3. Jehan GAVELLE le josne escuyer Sr de Bambecque il teste pc 3.10.1554 à Saint-Omer et veut être inhumé dans l'église Saint-Denis x Isabeau VINCENT veuve de Anthoine LE MERCHIER, (elle x2. pc 17.6.1560 Jehan DAUSQUE escuyer escuier, homme d'armes des ordonnances du Roy Notre Sire sous la charge de Monsgr. le ducq de Savoys [mariage de 1560 en présence de Nicolas GAVELLE escuyer) d'où
a. Marie GAVELLE +av1575 elle teste pc 28.1.1571 « fille unique» « décédée sans enfants » (partage 1574), d'où héritages séant à Hézecques, Beaumez et Pays environ x Pierre DE LE BECQUE, licencié es loi, eschevin de cette ville de St Omer
III. Nicolas GAVELLE ca1551 +av1577 écuyer , sr de Groeupes en partie, receveur des impots au quartier de Saint-Omer, échevin de Saint-Omer pc 1559 Jehanne ANDRIEU ca1579 fille de Claude ANDRIEU et Jehanne DE DELFT [témoins au mariage coté époux: , ass. de Pierre GAVELLE, escuier Sr de ....., Pierre DE VITRY, bailly de Lambres, bel oncle et ..... LE MERCHIER]
1. Pierre de GAVELLE ca1561 (peut-être pas du meme lit)
2. Marguerite GAVELLE +v1618 « fille à marier en 1616 » teste pc 2.12.1616 à Saint-Omer et veut être inhumé dans l'église paroissiale de Saint-Sépulcre en la chapele de la Sainte-Trinité.


BRANDT (de) (Saint-Omer, 62)
alias BRANT, BRANDTE
Source: Sars de Solmon, ms 11 page 77 (http://www.valenciennes.fr/bib/fondsvirtuels/microfilms/CasimirdeSars/accueil.asp) - otariat de Saint-Omer (dépouillements Philippe Derieux, Yves Lemaire)

Armes: port d'azur , à trois flammes d'argent, posée deux et une

Extrait partiel (suite dans Sars de Solmon)

I. Gérard de BRANDT sr de la Campe x Marie VARGELOT (Anne de VARGELOT d'après Sars de Solmon)
II. Jean de BRANDT ca1574 (partage 11.6.1613 Saint-Omer) sr de la Campe et du Bardoul alias sr du Bardoul, greffier principal de la ville de Saint-Omer, anobli x pc 26.6.1560 Saint-Omer (cf Derieux) Marie de LE NORTH / DELENORT / DELENORDT / DE LE NORT / DE LE NOORT ca 1580 fille de Jean sgr de Bobrel et Marie LE FEVRE d'où entre autre
1. Godefroy de BRANDT « fils ainé » °v1561 ca1592, 1607, 1618, 1619, 80 ans en 1641 escuyer sr de la Campe, du Bardoul, Bobrel alias sr de la Caurie du Bardoule 1607, en 1643 « ne pouvoit signer à raison de la débilité de ses mains et courtresse de sa veue » x1 ? Anthoette du PLOUICH ca1649 fille de Jacques du PLOUICH / du PLOICH sr de la Bretaigne et Françoise TESSON x2. Marguerite de LA DIENNE fille du sr de Baudricourt d'où
du premier lit
a. Marie de BRANDT damoiselle de la Campe « soeur consanguine », elle teste 1656
du second lit
b.Anne-Marguerite de BRANDT x pc 9.9.1643 Saint-Omer Charles de LIERES baron de Berneville ca1649 fils de Gilles de LIERES vicomte dudit lieu seigneur de Saint-Venant, Nédon gouverneur bailly et capitaine des ville et château de Saint-Omer et Catherine de LA TRAMMERY
b1. Gilles-François de LIERES baron de Berneville x pc 20.3.1670 Saint-Omer Françoise-Robertine de LENS fille de François de LENS comte de Blendecque et Léonore de HOUCHIN
2. Jean « le jeune » qui suit III
III. Jean de BRANDT +av1613 éc sgr de Courcelles et Tilques en partie, sr du Bardoul alias escuyer seigneur et viscomte de Wormhout, sr de Courchelle x 4.6.1591 Saint-Omer Jeanne de PLOYART / de PLOIART / PLOYARD / PLOIAR / PLOIARD ca1627 ca1631 +1637, en 1627 elle fait une rente pour seconder les pieuses intentions d'Anne de Langle religieuse professe au couvent des religieuses pénitentes capucins à Bourbourg et nommé Soeur Bernardine, au proffit du dit couvent. Lors d'un accord suite à un proces sur la succession « cense scituée à
Escebecq chastellenie de Lille, appartiendra au dit Sr de Courchelles » d'où
1. Jehan de BRANDT escuyer sr de Courchelles, de Tilques en partie 1617
2. ? Vedast de BRANDT
1. Charles qui suit IV.
2. Marie de BRANDT °29.12.1597 x pc 11.10.1617 Saint-Omer Eustache d'AUCHEL ec sgr d'Enquin et Piquehem vicomte de la Palme gouverneur de Lillers fils de Louis sgr d'Enquin et Anne de RENTY sa première femme d'où
a. Jeanne-Thérèse DAUCHEL dame des Amois fille à marier en 1656 x Pierre-Paul LEJOSNE escuyer sr de Wessigny
b. Philippe DAUCHEL escuyer 1649
c. Marie-Françoise DAUCHEL ca1666 x Philippes-Albert LA FERE escuyer sr d'Hounevault dt Pippemont d'où enfants
d. Louis-François DAUCHEL escuyer sgr d'Anquin vicomte de la Palme, Marivorde, Piquenhem, Desannoy x pc 15.8.1643 Saint-Omer, 62 Marguerite du WEZ fille de feu nobl François du WEZ dict de Guisnes et Margriete VAN RYE dame de Locre
2. Philippes de BRANDT escuyer sr de Promesart/ Promsart, alias Philippe-François escy sr de Marchone, Promsart, Tressenes, mayeur d'Aire, maieur juré au conseil de la ville de Saint-Omer 1649 x Florence DAUCHEL +av1669 dte à Tresse lez Aire (hameau de Tresse) d'où
a. Godefroy de BRANDT escuyer sr de Prompsart dt en la cense de Tresse, bailliage d'Aire
b. Gervase-François de BRANDT alias François escuyer sr du Thyl 1671
c.Jeanne-Robertine de BRANDT
3. Jean-Emmanuel de BRANDT +av1639 escuyer sr de Marconne 1631
IV. Charles de BRANDT °28.8.1605 +av1638 sr de Courchelles vicomte de Wormhout / Warmondt mestre de camp d'un terce d'infanterie wallone au service de sa majesté 1668, mestre de camp tué à l'ennemi x pc 17.12.1633 Saint-Omer Jeanne-Marie CASTELAIN dt en la ville de Saint-Omer 1638, elle fait son testament le 23.8.1638 à Saint-Omer et veut être inhumé en l'église des révérends pères de la société de Jésus de la ville de Saint-Omer d'où
1. Marie-Jeanne +1705 de BRAND dame de Courchelles et de Tilques fille unique x Edouard de FLECHIN escuyer sr de Wamin, y demeurant

au mariage Marie de Brandt/Dauchel 16117: Jehan COIART (PLOIART?) pretre chanoie de l'église cathédrale de Saint-Omer cousin germain, et Mre Guillaume MORAEL licencié es droit, maieur de la ville de Wattenes, tuteur de ladiet Damlle Marie.

- Suzanne ROULYNCK est en 1599 à son mariage nèce de Jehan DE BRANDT licencié es lois et Dale Marie DE LE NOORT ses oncle et tante

Transmis par Gérard Planson (extrait: receuil d'actes notariés de 1580 à 1585 paru publié par le docteur Généalogiste Philippe DERIEUX)
« Jehan DE BRANDT licenciès es lois greffier principal de cette ville et Marie DE LE NORD sa femme reconnaissent qu 'il y a dix ans il sont baillé à Guillaume DESMARETZ manouvrier demeurant à NOIRCARMES à titre de Rente Héritable ,un grand manoir non amazé (c'est un arrentement)

un manoir est une parcelle close par des haies, les manoirs sont généralement le lieu des jardins ,des près et des verger, Ils sont dit amazé (ou amasé) quand ils portent des constructions quelle soient maisons ou masures ou tout simplement dépendances exemple on peut dire amasé d'une grange « 

DE LE NORT (Saint-Omer, 62)

source: notariat de Saint-Omer (dépouillements Philippe Derieux, Yves Lemaire)

I. Jehan DE LE NORT +av1560 x Marie LE FEVRE (qui x2. Eustache N.), soeur de N. LE FEVRE lieutenant général du bailliage de Saint-Omer x Chrestienne BACQUELIER d'où
1. Marie DE LE NORT x pc 25.6.1560 Saint-Omer Jehan de BRANDT

Au mariage 1560 coté Marie DE LE NORT: Jehan DELOIS, marchant de draps son cousin, Mahieu BOULLENGUIER, eschevin de Saint-Omer

LE FEVRE (Saint-Omer, 62)

source: notariat de Saint-Omer (dépouillements Philippe Derieux, Yves Lemaire)

hypothèse:

I. N. LE FEVRE d'où
1. Marie LE FEBVRE x1. Jehan DE LE NORT +av1560 x2. Eustache DU CHOCQUEL ca1569
2.? Balduine LE FEBVRE +av1569 x Denis TAILLEFER +av1569 d'où
a. Guillaume TAILLEFER °v1628 mineur 1569 teste 15.9.1608 à 80 ans en faveur de ses cousins Mre Godefroy et Jehan DE BRANDT, escuier
3. Jacqueline LE FEBVRE x Jehan DU BROEUCQ +av1569 d'où
a. Mariette DU BROEUCQ x Jehan DE LOIX
b. Jehenne DU BROEUCQ x Guillaume BRETON
4. Jehan LEFEBVRE (partage 30.4.1569) conseiller du roi, lieutenant général de son bailly x Chrestienne BACQUELIER

copyright Jacques Le Marois - Dernière modification: Oct 2011 - Vous êtes libre de piocher dans ces travaux. En échange je vous demande de citer vos sources et dans la mesure du possible de partager également vos travaux.

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Il peut y avoir des compléments dans le tableau d'ascendance correspondant (c22)